Vonnas
(Accueil)
BADET Jean Marie
BALANDRAS Joseph
BALANDRAS Louis Philibert
BALLAY Lucien
BARBET Jean Auguste Albert
BARDET Victor Louis
BERGERET Claudius
BERTHOUD Jean Marie
BILLOUD Léon Joseph
BOUVIER Louis
BOZONNET Léon Joanny Marcel
CELLE Sylvain
CHATONNET Marius
CORNIER Alexandre
DEPIERRE Albert
DESMARS Benoît Marius
DOUSSON Louis Marie François
FAILLET Jean Marie
FAILLET Jules Pierre Joseph
FAVIER Pierre
FUSY Claude
GENARD Henri
GRANGER Henri
GRANGER Paul Léon
GUERRY Antonin
LAURENCIN Claude Frédéric
LAURENCIN Eugène Frédéric
LAURENT Félix
LAURENT Victor
LOTH Claude François
LOTH Joseph
MANIGAND Jules
MARGUIN Antoine
MARTIN Jean Marie Mathieu
MOREL Jean Marie
MOREL Josime
MOREL-EVIEUX Jean Marie
NIERGOT Auguste
PACQUELET Claudius
PERROUD Benoist
PERROUD Marius
PRIOLET Léon
RADIX Maurice
REVEL Lucien Jean
REVILLON Claude
REVILLON Hubert
ROSIER François
ROUSSET Célestin
ROUX François
ROUX Jean Marie
VERNE Alexandre
VERNE Hippolyte
VIVIER Constant
VOLLAND Victor
|
BALLAY Lucien Marius
Ses origines
Lucien BALLAY est né le 25/10/1891 à Saint Etienne en Forey.
Sa mère Mariette BALLAY avait 35 ans.
Son père était inconnu.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Lucien BALLAY mesurait 1.57 m; il avait les cheveux noir et les yeux
orangé verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Vonnas 1911 - Chassin -
Au moment du conseil de révision Lucien BALLAY exerçait le métier de
domestique à Vonnas.
Sa mère était décédée.
Il est incorporé le 9/10/1912 au 60e RI.
Il est nommé caporal le 2/04/1914.
La guerre
Lucien BALLAY est blessé le 8/09/1914 à l'oeil droit par éclat d'obus et
le 12/01/1915 au poumon gauche.
Il passe au 175e RI le 30/05/1915.
Il passe au 140e RI 5e compagnie le 26/04/1916.
Il est tué par balle le 25/03/1917 à 18 h à Benay (Aisne).
Il est cité à l'ordre de la division le 12/04/1917 : "Sous officier
très énergique; tué en entrainant bravement sa demi-section à l'assaut
d'un bois fortement tenu par l'ennemi."
Médaille militaire et Croix de guerre avec étoile d'argent.
Il aurait été inhumé à Benay.
|
Historique du 140e RI |
Dont extraits : A partir du 24 à midi, la 27e D. I. reprend sa
marche offensive ; une compagnie de chacun des 1 er et 3e bataillons
attaque la cote 117 qui est enlevée après une assez vive résistance. La
ferme Le Fay est enlevée à 15 heures par la 3e compagnie. A 15h 30, le
1er bataillon continue son mouvement offensif sur Benay, couvert à
gauche par le 3e bataillon, mais les mitrailleuses ennemies et un
violent tir de barrage l'obligent à s'arrêter à 700 mètres à l'est de la
cote 85. Pendant ce temps, le 2e bataillon a quitté Annois et par Flavy-le-Martel
et la ferme Camas où des avions lui lancent des bombes à la traversée du
canal, gagne Clastres que l'artillerie ennemie bombarde violemment toute
l'après-midi. Les unités passent la nuit sur place. Le 25 au matin, la,
poursuite recommence. Benay, préalablement soumis à une préparation
d'artillerie, est attaqué par le 1er bataillon qui progresse, malgré un
violent tir mitrailleuses et le tir de barrage ennemis. A 8h 30, le
village est entièrement occupé. Le 3e bataillon, soudant son mouvement à
celui de la 28e D. I., qui attaque Essigny-le-Grand atteint le chemin de
terre Essigny—Ly-Fontaine où il stoppa un instant et repart pour
atteindre et dépasser le chemin de Benay à Essigny.
A 15 heures, le 2e bataillon quitte Clastres et se dirige sur Benay. Il
est chargé de reconnaître et de nettoyer la zone comprise entre Benay et
la route 44, après quoi il doit revenir à Benay et relever les autres
bataillons. L'opération doit se faire en deux phases : premier objectif
: ferme Lambay, bois Gambé (cote 121), Cerizy deuxième objectif : La
Folie, route de Saint-Quentin. De renseignements donnent que cette zone
est très faiblement occupée. Dans une formation d'approche impeccable,
le 1er bataillon se dirige vers Benay violemment bombardée et d'autre
part, un drachen ennemi voit set progression, ce qui lui vaut un violent
tir de barrage aux abords de Benay.
A 17 heures, le bataillon a pris son dispositif de départ e s'élance. La
7e compagnie, à droite, atteint la lisière du bois de Cerizy ; la 6 e
compagnie, à gauche, qui marche sur la ferme Lambay, opère en terrain
découvert, sous le feu de nombreuses mitrailleuses, et se heurte à des
vagues d'assaut ennemies qui contre-attaquent sur son flanc gauche.
Aussi doit-elle stopper à 300 ou 400 mètres de son point de départ. Le
lieutenant RONDOT qui commande la compagnie est blessé au cours de
l'action, mais ne quittera son unité qu'au milieu de la nuit.
Au centre, la 5e compagnie, sous
l'énergique commandement du capitaine ALBERT, part avec brio à l'attaque
du bois Cambé, fortement occupé et garni de mitrailleuses.
L'appui d'artillerie manque, mais des V-B pleuvent aux lisières du bois
et des rafales de fusils-mitrailleurs le balaient. Sous la protection de
ce feu meurtrier, les sections s'élancent à l'assaut ; l'ennemi surpris
est bousculé et les vagues d'assaut, contournant le bois, se rencontrent
au-delà de la cote 121 : un des points culminants de la région est à
nous. A la nuit, la lutte se calme sur le front du bataillon. A Essigny,
la 28e D. I. est aux prises avec l'ennemi, qui contre-attaque
violemment. Benay reçoit
toute la nuit des obus de gros calibre. Urvillers est en flammes. Une
compagnie du 1er bataillon vient renforcer le 2e et faire la soudure
avec le 75e , une autre reste en réserve à Benay ; les deux autres, dont
la compagnie de mitrailleuses, se rendent à Clastres. Dans la journée du
25, les deux compagnies du 1er bataillon encore en ligne descendent à
Clastres ; les deux bataillons qui tiennent la ligne organisent leurs
positions. L'artillerie ennemie demeure assez active ; l'infanterie
travaille activement à renforcer des organisations ébauchées plus en
arrière, afin de contenir de plus en plus notre avance. Nous ne sommes
plus qu'à quelques kilomètres de la ligne Hindenburg (du bois 121, on
voit Saint-Quentin), et plus nous l'approchons, plus la résistance
devient opiniâtre, jusqu'au jour où, cette ligne atteinte, le secteur se
stabilisera pour de longs mois. Dans la nuit du 26 au 27 mars, le 52e
relève le 140e qui se rend à Cugny, Villeselve et Beaumonten-Beine.
|