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ROSIER François


Ses origines

François ROSIER est né le 11/08/1891 à Vonnas au bourg au domicile de son grand père maternel Pierre PERRAT.
Sa mère Jeanne Marie Henriette Léonie avait 20 ans et était cultivatrice.
Il a pris le nom de ROSIER lors du mariage de sa mère avec son père Marie Baptiste ROSIER à Vonnas le 29/11/1893.
Marie Baptiste ROSIER était né en 1869 à Saint Jean sur Veyle et était cultivateur

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François ROSIER mesurait 1.65 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre


Recensement Vonnas 1901 - Marmont - (son père était scieur de long chez Pierre PERRAT grand père maternel de François).


Recensement Saint Laurent sur Saône 1906 - Rue de La Levée -

 - Benoit Henri
 - André Marius
 - Léonie


Au moment du conseil de révision François ROSIER exerçait le métier de mécanicien sur tramway.
Il résidait avec ses parents rue Claude Tillier dans le 12e arrondissement.
Il est incorporé au 32e régiment d'artillerie de campagne le 10/10/1912.

François ROSIER se marie à Vonnas le 5/11/1917 à Vonnas avec Antonine Amélie ROSIER demeurant et née à Vonnas le 19/12/1896.
Antonine Amélie ROSIER se remarie à Vonnas avec Auguste ROUX le 9/10/1919; veuve à nouveau en 1930 elle se remarie en 1931 à Saint Cyr sur Menthon avec Jules BUET (veuf d'Adélaide GUICHARDON); elle décède à Saint Cyr sur Menthon le 19/04/1966.


Recensement Perrex 1926 - Montcoin -

La guerre

François ROSIER est brulé à la face par l'éclatement du dépôt de munition de sa pièce lors d'un bombardement de la position par l'artillerie ennemie.
Il est cité à l'ordre du régiment le 30/11/1917 : "Excellent canonnier d'un parfait dévouement; a fait preuve d'un grand sang froid en maintes circonstances en particulier au cours des ravitaillements et des tirs effectués en octobre 1917 sur une position soumise à des tirs de harcèlement.
Il est tué le 31/05/1918 au sud ouest de Laigle (Oise) à la position de batterie.
Il a reçu la croix de guerre avec étoile de bronze.
Il est inhumé à la nécropole nationale de Mery la Bataille tombe 29.

Historique du 32e RAC

Dont extraits : Le 27 mai, en effet, la T. S. F. nous apprend encore de pénibles nouvelles : c'est l'attaque sur l'Aisne et la perte du Chemin-des-Dames. Presque en même temps, devant le régiment, l'artillerie ennemie se révèle progressivement en commençant la contrebatterie. L'attaque est imminente, chacun est sur ses gardes, anxieux, mais confiant. Le 30, la préparation se concentre sur le Mont de Choisy et entre Varesnes et Pontoise, cependant que l'ennemi continue les tirs sur les arrières : Caisnes, Carlepont, Huleu. L'attaque ennemie se déclenche enfin, à peu près infructueuse devant la 38e D. I., mais la D. I. voisine doit se replier et la 38e abandonne Varesnes pour conserver la liaison. Malgré le bombardement des batteries, où l'on voit apparaître pour la première fois les obus à l'arsine qui rendent la manœuvre extrêmement pénible, malgré le masque A. R. S. les barrages et les contre-préparations se succèdent sans relâche, et les renseignements permettent de savoir que l'ennemi a payé cher son passage de l'Oise.
Pendant la nuit du 30 au 31 mai, un nouveau mouvement d'infanterie se produit. Par suite du repli de la D. I. de droite, le R. I. C. M. en réserve, est appelé en toute hâte pour aveugler une brèche de 6 kilomètres. Le 1er groupe est chargé de l'appuyer : le tout est mené à bonne fin, mais une rectification de ligne s'imposant, l'infanterie s'établissait sur la lisière du bois de Carlepont et les pentes nord du Mont de Choisy. Quelques pertes : les canonniers TROUILLET et THEVENIN sont blessé à la 4e . Le tir allemand se prolonge bien avant dans la nuit.
Dès le matin du 31, l'attaque reprend avec violence : l'ennemi parvient jusqu'aux pentes nord du Mont de Choisy : la 4e batterie ne peut plus rester à sa position de Caisnes à 800 mètres des nouvelles lignes et se replie vers le Petit Maupas, sous le feu de l'infanterie. Dans le courant de l'après-midi, seule la lutte d'artillerie continue ; à la 5e batterie, l'aspirant CHAUSSY, le maréchal des logis DUBRAC, les canonniers ROZIER, FOURNIER, MISSONIER sont tués, plusieurs autres grièvement blessés.



Laigle