LAURENT Pierre
Marie Félix
Ses origines
Félix LAURENT est né le 7/01/1887 à Polliat au bourg.
Son père Jean Louis avait 40 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Florence Célestine née TORTEL avait 35 ans.
Ses parents se sont mariés à Polliat le 8/11/1876.
Félix et Victor LAURENT étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Félix LAURENT mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Polliat 1886 - Presles -
- Alexandrine Léonie née à Polliat le 16/03/1884.
Recensement Polliat 1896 - Ginette -
Recensement Polliat 1901 - Presles
Recensement Vonnas 1906 - Bèzemème -
- Marie Léonie Alice née à POLLIAT le 30/03/1902; a pris le nom de TISSOT
après le mariage de sa mère Alexandrine Léonie avec Constant Marie Elie
TISSOT le 15/10/1909 à Vonnas; mariée à Vonnas le 4/02/1928 avec Jean
Marie Alexis LESCUYER; décédée à Pont de Veyle le 23/10/1987.
Au moment du conseil de révision Félix LAURENT exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 6/10/1908.
Il est libéré le 25/09/1910.
Recensement Vonnas 1911 - Le bourg - (Il travaille au moulin CONVERT
chez
Agathange CONVERT).
Liste électorale Vonnas 1914.
Recensement Vonnas 1921 - Le bourg - (La famille de sa soeur Léonie en
1921; sa mère Célestine TORTEL était décédée le 9/09/1912 à Vonnas).
La guerre
Félix LAURENT est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 29/08/1916 à Maurepas (Somme) par éclat d'obus.
Il passe au 72e RI le 17/07/1917.
Il décède le 25/03/1918 à l'ambulance 1/87 intoxiqué par les gaz le
12/03/1918 au Mont sans nom.
Il est inhumé à la
Nécropole Nationale de Jonchery sur Suippe tombe 1092.
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Historique du 72e RI |
Dont extraits : Relevé le 16 décembre, il est transporté en
Champagne, où il est employé à des travaux d'organisation sur le front
de la IVe armée jusqu'au 16 janvier 1918 et monte ensuite occuper un
secteur dans la région des monts.
Il y reste du 20 janvier au 28 mars, montant une garde vigilante sous de
continuels bombardements, surtout par obus toxiques. Pendant ce séjour
le 72e exécute deux coups de main, le 6 et le 9 février, le second
réussit pleinement. De son côté, l'ennemi tente à plusieurs reprises
d'aborder nos lignes, et prononce même le 12 mars, après un bombardement
violent par obus toxiques, une attaque sur la droite du régiment, qui
plie légèrement; d'énergiques contre-attaques permettent de rétablir le
13 la ligne primitive.
Le
mont Sans-Nom
est le plus oriental des monts de champagne. D’ouest en est s’élèvent au
dessus de la plaine agricole champenoise, le Cornillet, le mont Blond,
le mont Haut, le mont Perthois (qui de mont n’a que le nom car il s’agit
d’un simple promontoire), le Casque le Téton et le mont Sans Nom. Le
terme "s’élever" peut paraitre pompeux si l’on considère qu’aucun ne
dépasse 260 mètres d’altitude. Cependant, malgré leur faible altitude,
ils n’en ont pas moins été l’enjeux de violents combats durant la
première guerre mondiale.
Cinq des six hauteurs sont situées dans le massif de
Moronvilliers actuellement terrain militaire ; le Mont Sans-Nom, plus à
l’est est un boqueteau isolé d’environ six hectares. |