MOREL
Jean Marie
Ses origines
Jean Marie MOREL est né le 15/01/1882 à Vonnas au hameau de Laval.
Son père Jean avait 41 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née LALOUETTE avait 36 ans.
Ses parents se sont mariés à Vonnas le 10/12/1868.
Sa vie avant la guerre
Recensement Vonnas 1896 - Le bourg -
Ses soeurs :
- Marie Pauline née à Vonnas le 18/06/1866 (reconnue lors du mariage de
ses parents le 10/12/1868) ; mariée à Vonnas le 10/10/1884 avec Pierre
QUILLET.
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Marie Louise Antoinette née à Vonnas le 17/06/1873; mariée à Vonnas
le 20/05/1893 avec Jean Marie BIAS.
- Julie Claudine née à Vonnas le 23/02/1877; mariée à Prissé le 25/07/1904
avec Jean DESRAYAUD; décédée à Vonnas le 26/03/1943..
Recensement Vonnas 1901 - Le bourg -
Recensement Vonnas 1901 - Chassin - (bonne probabilité qu'il s'agisse de
lui vu le prénom et l'age).
Au moment du conseil de révision Jean Marie MOREL exerçait le métier de
cultivateur.
Jean Marie MOREL se marie le 26/05/1904 à Vonnas avec Marie Joséphine
EVIEUX demeurant et née à Chaveyriat le 6/07/1884.
Recensement Vonnas 1911 - Le bourg -
Le couple a eu un fils Félix né à Vonnas le 29/11/1908; marié à Vonnas
le 29/03/1935 avec Alice BURTIN; décédé le 11/02/1989.
Marie Joséphine EVIEUX se remarie à Vonnas le 13/06/1918 avec Jean
Marie Augustin PENIN né à Saint Cyr sur Menthon le 29/08/1887.
Recensement Vonnas 1921 - Le bourg -
Recensement Vonnas 1936 - Chassin -
La guerre
Jean Marie MOREL est mobilisé le 3/08/1914.
Il sert au 274e RI.
Il est tué le 9/04/1916 à Vaux (Meuse).
Extrait registres de décès de Vonnas 1916.
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Historique du 274e RI |
Dont extraits : Le 2 avril, au matin, il est transporté par
camions automobiles dans la région de Verdun. Il débarque à Baleyscourt
et gagne à la nuit les emplacements qui lui sont assignés dans le
secteur de Souville. La G. M. B. 2 cantonne à Verdun, à la caserne
Marceau.
Dans la nuit du 3 au 4, le 5è bataillon prend position aux Carrières et
dans le bois du Chapitre. Le 6è bataillon va occuper à droite, près du
fort de Vaux, les tranchées Driant et d’Auteville. Ces mouvements
s’opèrent sans grandes pertes, bien que les unités aient à traverser de
violents tirs de barrage ennemis. Jusqu’au 6 avril, les deux bataillons
conservent leurs emplacements respectifs. Ils construisent des abris et
consolident leurs positions. Dans la nuit du 6 au 7, la 17è compagnie se
porte dans le secteur du 74è et y occupe la tranchée des Chasseurs et le
ravin de la Caillette. La C. M. de brigade n°2 quitte les Carrières, où
elle était depuis le 4 avril ; elle met deux sections en position à
proximité de la 17è compagnie, et les deux autres en réserve de régiment
à la voie ferrée, avec les 18è, 19è et 20è compagnies.
Les 8 et 9 avril, le 5e bataillon, à la disposition du
Lieutenant-colonel commandant le 74è, exécute des travaux de défense.
Quant au 6è bataillon, il occupe les mêmes positions que les jours
précédents. Pendant ces trois jours, l’activité de l’ennemi s’est
manifestée dans un bombardement intense de nos premières lignes et des
tirs de barrage sur le ravin de Vaux, ainsi que sur le terrain compris
entre le ravin de Vaux et le fort de Souville. |