DOUSSON Louis
Marie François
Ses origines
Louis François DOUSSON est né le 18/12/1880 à Vonnas au hameau de l'Ile.
Son père
François avait 38 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née VOLLAND avait 24 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis François DOUSSON mesurait 1.62 m; il avait les cheveux brun et les
yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Vonnas 1896 - Les Balufiers -
Louis Marie François DOUSSON avait un frère Jean François né à Vonnas
le 30/07/1882; marié le 2/11/1906 à Vonnas avec Marie Rosalie Urbaine
GIVORD: décédé le 18/09/1954 à Vonnas.
Recensement Saint Julien sur Veyle 1921 - Champbaudet - (La famille de
son frère Jean François).
Au moment du conseil de révision Louis François DOUSSON exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 60e RI le 15/11/1901.
Il est libéré le 21/09/1904.
Recensement Vonnas 1906 - Les Balufiers -
Louis François DOUSSON se marie le 12/11/1908 à Saint Julien sur
Veyle avec Adèle PERRET demeurant et née à Saint Julien sur Veyle le
16/12/1884 (décédée à Neuville sur Saône le 31/10/1968).
Recensement Vonnas 1911 - Les Balufiers -
- Marie Françoise née à Vonnas
à Epeyssoles le 6/09/1909; mariée à Neuville sur Saône le
1/06/1933 avec Francis Pierre DUCREUX.
Liste électorale Vonnas 1914
La guerre
Louis François DOUSSON est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 35e RI le 23/09/1914.
Il est blessé mortellement le 14/05/1915 à la ferme de Confrecourt sur
la commune de Berny Rivière (Aisne).
Il décède le même jour.
Il a reçu la Médaille militaire le 26/12/1920 : "Brave caporal mort pour
la France le 14/05/1905 des suites de glorieuses blessures reçues à la
ferme de Confrecourt".
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il est inhumé au cimetière de Vonnas.
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Historique du 35e RI |
Dont extraits : Après un court séjour à l’arrière, le 35e retourne
devant Vic-sur-Aisne et s’installe au secteur de Vingré,
Confrecourt qu’il garde jusqu’à fin juillet. Un labeur incessant
fait de cette ligne une forteresse de premier ordre dont, pas un instant
pendant six mois, les Allemands n’ont eu la curiosité de tâter la
solidité. Mais la guerre de mines se développe sournoise et perfide, et,
avec elle l’usage des engins de tranchée. L’air se peuple à chaque
instant de ces monstres aux sifflements sinistres et divers et que
l’imagination de nos poilus a dotés de noms si pittoresques.
Cimetière de Vonnas |