VOLLAND
Marie Victor
Ses origines
Victor VOLLAND est né le 11/10/1892 à Vonnas au hameau de La Garde.
Son père Baptiste avait 23 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Philomène Mélanie CORTEL (ou écrit également TORTEL) avait
22 ans.
Signature du père de Marie Philomène Mélanie sur le registre de
naissance de Saint Martin le Chatel en 1870.
Victor VOLLAND était cousin germain de Louis DOUSSON et de Jean Marie BERTHOUD, tous
les deux morts également à cette guerre.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Victor VOLLAND mesurait 1.69 m; il avait les cheveux blond et les yeux
jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Vonnas 1896 - La Garde -
Recensement Vonnas 1901- Les Plaines -
- Victorine Pauline née le 8/10/1898 à Vonnas au hameau des Plaines;
mariée à Vonnas le 9/12/1919 avec
Louis Alexandre BOISSONNET; décédée à Sainte Foy les Lyon le
15/10/1975.
Recensement Vonnas 1906 - Les Plaines -
Recensement Vonnas 1911 - Les Plaines -
Au moment du conseil de révision Victor VOLLAND exerçait le métier de
cultivateur.
Victor VOLLAND est incorporé le 8/10/1913 au 44e RI.
La guerre
Victor VOLLAND décède de ses blessures le 30/08/1914 à Morcourt (Somme).
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Historique du 44e RI |
Dont extraits : L'armée allemande, portant son effort principal
sur notre aile gauche, a envahi la Belgique et obligé nos troupes à se
retirer vers le sud-ouest et le sud. Le général JOFFRE a décidé de
renforcer cette aile. Il forme la 6e armée (MAUNOURY) dans la région de
Corbie - Amiens. Les 27 et 28 août, la 14e division, amenée en hâte
d'Alsace, débarque dans la Somme et constitue les premiers éléments de
cette armée.
Le lendemain même de son débarquement, les avant-gardes de VON KLUCK qui
arrivent à marches forcées, ayant passé la Somme aux ponts de Bray, se
heurtent à la division.
Pendant la journée du 29, le 44e contient sans défaillir, entre
Morcourt et Proyart, la
poussée d'un ennemi sans cesse renforcé. Le bataillon PETITJEAN,
accroché au village de Proyart et aux boqueteaux qui l'entourent, lutte
longuement à l'arme blanche. Mais les Allemands réussissent à submerger
la position. Les deux autres bataillons reçoivent les assauts de
l'ennemi sur la hauteur qui domine le bourg. Et, jusqu'au soir, chaque
ride de cette plaine du Santerre, qui semble mamelonnée à l'infini, est
défendue avec une opiniâtreté que rien n'abat ; chaque repli est jalonné
par une ligne de cadavres en uniforme « feldgrau » qui forment de larges
taches à travers les blés mûrs. A la tombée de la nuit, ce qui reste du
44e se rassemble aux abords du champ de bataille où vient d'être arrêté
l'ennemi.
Le 30 août, la retraite vers le sud commence. Elle s'effectue par étapes
dépassant parfois quarante kilomètres, sans arrêt, sans repos, par une
chaleur torride, les arrière-gardes constamment harcelées par des
patrouilles de cavalerie ennemie. Le 4 septembre, les régiments se
trouvent sous la protection des canons de Paris.
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