GRANGER Paul Léon
Ses origines
Paul Léon GRANGER est né à Saint Symphorien d'Ancelles le 8/03/1896.
Son père Marie Léon avait 41 ans et était journalier.
Sa mère Marie Alexandrine FATIN avait 29 ans.
Ses parents se sont mariés à Curtafond le 23/11/1882.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Paul Léon GRANGER mesurait 1.74 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Symphorien d'Ancelles 1896 - Le bourg -
- Thérèse Alexandrine née à Villars les Dombes le 14/02/1884.
- Henri Claudius Léon Alexandre né à Bagé le Chatel le 26/01/1888; croix
de guerre; après guerre a vécu à Anse et Lentilly; marié à Messimy (Ain)
le 23/05/1913 avec Marie Geneviève HYVERNAT; remarié à Anse le
14/09/1946 avec Annette GRANGER.
- Marie Henriette née à Bagé le Chatel le 28/12/1889; mariée le 18/08/1909
à Macon avec Alexandre FROMIN.
- Marie Léon Alexandre né à Curtafond le 24/03/1894; après guerre se
retire à Vonnas puis a vécu à Lyon et Paris; décédé à Lyon le 6/09/1947.
- Yvonne Elise née à Saint Symphorien d'Ancelles le 4/11/1902; mariée le
2/03/1946 à Lyon 1er avec Vagilio Carlini.
Recensement Saint Symphorien d'Ancelles 1901 - Le bourg -
Recensement Vonnas 1911 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision Paul Léon GRANGER exerçait le métier de
cultivateur à Quincieux.
Ses parents résidaient à Vonnas.
La guerre
Paul Léon GRANGER est incorporé le 9/04/1915 au 171e RI.
Il passe au 172e RI le 25/03/1916.
Il passe au 44e RI le 25/09/1916.
Il est tué le 29/10/1916 à l'ouest de la Main de Massiges (Marne).
Il est inhumé à la
Nécropole nationale Le Pont du Marson (Marne) à
Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus tombe 1091.
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Historique du 44e RI |
Dont extraits : Le 13 septembre au matin, la conquête de
Bouchavesnes est définitive ; quand, à 16 heures, après un bombardement
formidable, les Allemands veulent cette fois contre-attaquer, ils
subissent un lourd échec et nos baïonnettes les rejettent dans leurs
tranchées de départ.
Transporté en Champagne, après un repos très court dans la région de
Châlons-sur-Marne, le 44e occupe le secteur de la
Main-de-Massiges, secteur
légendaire par sa boue crayeuse, son enchevêtrement de tranchées et de
boyaux et par les combats rapprochés que Français et Allemands s'y
livrent sans trêve depuis plus d'un an, sous une pluie continuelle
d'obus et de torpilles. En raison de l'étendue du front et de la grande
activité que manifeste l'ennemi, le régiment veille sans répit pour
assurer la garde de son secteur et faire face aux multiples travaux qui
lui incombent. Sous l'action des pluies d'automne, les tranchées
s'éboulent, les boyaux se comblent ; seul, le maniement continuel de la
pelle et de la pioche permet de sauver la situation.
La Main de Massiges |