MARGUIN Antoine
Ses origines
Antoine MARGUIN est né le 18/03/1890 à Vonnas au hameau de Chassin.
Son père Claude avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Françoise née BERTHOUD avait 24 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine MARGUIN mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain foncé et
les yeux bleu jaunâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Vonnas 1896 - Chassin -
Recensement Vonnas 1901 - Chassin -
- Marie née à Vonnas le 21/06/1891; mariée à Vonnas le 28/04/1914 avec
Jean Marie HUMBERT; décédée le 30/12/1969 à Chatillon sur Chalaronne.
- Jeanne née à Vonnas le 5/02/1893; mariée le 13/10/1911 à Vonnas avec
Henri François BONNEFIN; décédée le 15/06/1919 à Vonnas.
- Jean Marie né à Vonnas le 25/10/1894; décédé à Vonnas le 4/08/1898..
- Georges né à Vonnas le 20/09/1895.
- Augustine née à Vonnas le 5/04/1897; mariée à Vonnas le 24/11/1922 avec
Marie Benoit Louis PERRAT dit GENTON; décédée à Vonnas le 21/10/1970.
- Marie Françoise née à Vonnas le 29/03/1899; mariée à Vonnas le
22/02/1921 avec Claudius GILLET; décédée à Saint Cyr sur Menthon le
22/07/1968.
- Marius Alexandre né à Vonnas le 2/04/1900; marié à Vonnas le 7/11/1922
avec Marie Claudine NOIRE; décédé à Bourg en Bresse le 1/12/1969.
- Marie Joséphine née à Vonnas le 11/10/1903.
- Claire Michelle née à Vonnas le 23/12/1906.
- Jean Marie Antonin né à Vonnas le 21/03/1909; marié à Saint André
d'Huiriat le 8/03/1935 avec Yvonne DUROUX; décédé le 11/03/1987 à
Viriat.
Recensement Vonnas 1906 - Chassin -
Recensement Vonnas 1911 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision Antoine MARGUIN exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 10/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.
Liste électorale Vonnas 1914.
La guerre
Antoine MARGUIN est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il passe au 60e Ri le 4/02/1915.
Il passe au 101e RI 6e compagnie le 27/03/1915.
Il est nommé caporal le 10/10/1915.
Il disparait le 2/06/1916 à Tavannes (Meuse).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux.
Registre des décès Vonnas 1921.
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Historique du 101e RI |
Dont extraits : Le 1er juin, à 8 heures, l’ennemi, qui a lancé une
forte attaque sur notre gauche au saillant d’Hardaumont, a réussi à y
prendre pied et occupe la voie ferrée au nord de l’Étang-de-Vaux. A la
même heure, une première attaque est dirigée sur R.2. et R.3. Elle est
repoussée par les braves poilus de la 3e compagnie du 101e .
A 9 h.30, une seconde attaque est encore enrayée. A 10 heures, les
Allemands essayent de prendre R.1. ; ils sont encore repoussés, mais ne
tardent pas à occuper le retranchement R.4. et de là menacent
sérieusement la 3e . Cette compagnie, sous le commandement du lieutenant
GOUTAL, fait des prodiges ; écrasés par le tir de l’artillerie et devant
faire face à des forces supérieures, elle lutte sans défaillance, avec
une rare énergie, exécutant scrupuleusement l’ordre donné : « Ne pas
reculer d’un pouce sous aucun prétexte. » Mais à 15 h.30, elle succombe
à son tour sous le nombre (tous les officiers et sous-officiers étaient
blessés). La compagnie de la Digue est enlevée à la même heure, noyée
sous le flot grossissant des ennemis qui, tenant le saillant
d’Hardaumont, ont pu la prendre à revers. Les contre-attaques dirigées
dans la soirée sur R.2. et R.3. par une compagnie du 124e ne peuvent que
s’approcher de ces retranchements sans les occuper. Le bataillon de
droite, qui a été attaqué devant R.1., a subi toute la journée un
bombardement intense : deux sections de mitrailleuses de la 3e C. M.
(capitaine de CAILLEUX) sont envoyées pour le soutenir. Elles ne peuvent
passer sous le barrage ; le capitaine de CAILLEUX est grièvement blessé
; les pièces sont mises hors d’usage par les projectiles.
Pendant toute la journée du 2 juin, les attaques allemandes sur le front
du régiment ; le 2e bataillon (commandant de CASABIANCA) résiste avec
héroïsme sur les positions qui lui ont été confiées. Cependant, l’ennemi
a pu prendre pied dans le fort de Vaux, où sont les éléments de la
brigade voisine (53e et 142e régiments d’infanterie).
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