Vonnas
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ROUX
Jean Marie Maurice
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Ses origines
Jean Marie Maurice ROUX est né le 14/10/1893 à Vonnas au hameau de
Namarie.
Son père Benoit avait 39 ans et était cultivateur.
Sa mère Victorine née BERNARD avait 43 ans.
Son père devenu veuf se remarie à Vonnas le 5/10/1900 avec Marie Benoite
ROZIER.
François et Jean Marie Maurice ROUX étaient frères.
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Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie Maurice ROUX mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Vonnas 1896 - Namarie -
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Alexandre Marie Benoit 1876 - 1957
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Jean Marie Hippolyte
- Marie Léontine née à Vonnas le 5/03/1885; mariée à Vonnas avec Pierre
BABAD; décédée à Mézériat le 7/02/1953.
- Michel Joseph né à Vonnas le 11/12/1888; marié à Vonnas avec
Marie Louise MICHAUD le 4/06/1914; décédé à Perrex le 2/05/1966.
Recensement Vonnas 1901 - Namarie -
Au moment du conseil de révision Jean Marie Maurice ROUX exerçait le métier
de cultivateur à Saint André le Bouchoux.
Son père était décédé à Vonnas le 9/05/1906.
Son tuteur était Jean François Joseph ROUX son oncle résidant à Saint
Genis sur Menthon.
Il est engagé volontaire pour 4 ans le 18/10/1913 au titre du 2e
régiment de Zouaves.
Il passe au 3e régiment de zouaves le 21/01/1914.
La guerre
Jean Marie Maurice ROUX disparait le 20/09/1914 à Tracy le Val.
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Historique du 3e régiment de zouaves |
Dont extraits : Dans la nuit du 18 au
19 Septembre, il cherche à surprendre nos avant-postes.
Les 43e et 44e Compagnies, de grand-garde, sont habilement dissimulées
dans les bois. Leur front est couvert par des treillages de fil de fer
et leurs postes, bien retranchés, peuvent battre efficacement de leurs
feux tous les chemins et allées de la forêt activement surveillées.
Au premier indice de l'approche de l'ennemi, l'alarme est donnée sans
bruit ; les parapets sont garnis de leurs défenseurs. Les zouaves
gardent leur sang-froid, laissent approcher les allemands et les clouent
sur place par un feu meurtrier.
Au petit jour, des patrouilles sont lancées en avant. L'une d'elles,
conduite par un sergent, découvre sous un monceau de cadavres et de
mourants, un magnifique trophée : le Drapeau du 85e Régiment
d'Infanterie Bavaroise, que le zouave LAROCHE arrache des mains crispées
de l'officier qui le retenait.
Deux étendards pris à l'ennemi à SAN-LORENZO avaient mérité au 3e
Zouaves la Croix de la Légion d'Honneur. Ce troisième drapeau capturé
devait lui valoir une citation à l'ordre de l'Armée et lui conférait la
place d'honneur parmi les plus illustres régiments.
Malheureusement, au delà de la droite de la Division, sur le plateau à
l'Est du Bois SAINT-MARD, les avant-postes français s'étaient laissés
entamer et, en se repliant, avaient découvert son flanc droit.
La nuit suivante, les allemands attaquent sur tout le front ; le Bois
SAINT-MARD est débordé ; les colonnes ennemies progressent par le ravin
de PUISALEINE, atteignent le CHATEAU DE
TRACY-LE-VAL, sur les
derrières du régiment.
Le Colonel DEGOT qui a pris, la veille, le commandement de la Brigade
lance sur l'ennemi sa réserve disponible : deux compagnies de zouaves,
conduites par le Lieutenant CHAIX DE LAVARÈNE.
Leur héroïque sacrifice permet de prolonger la résistance et donne au
régiment le temps de se dégager.
Le Bois SAINT-MARD et la lisière Est d'OLLENCOURT, ne sont d'ailleurs
perdus que momentanément.
Le soir même, le 3e Zouaves, rassemblé sous les murs du parc d'OFFEMONT,
réoccupe OLLENCOURT et se dispose à réaliser, pendant les journées qui
suivent, une nouvelle avance en direction du Bois SAINT-MARD et de la
route de BAILLY à NAMPCEL.
Du 21 au 28 Septembre, le régiment, appuyé sur sa droite
par le 3e Tirailleurs, progresse par bonds successifs en dépit d'une
énergique résistance de l'ennemi.
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