Vonnas
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BERGERET Pierre Claudius


Ses origines

Pierre Claudius BERGERET est né à Vonnas à Lamboyat le 29/05/1896.
Son père François avait 44 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne née BECHARD avait 37 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre Claudius BERGERET mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et les yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.

Sa vie avant la guerre


Recensement Vonnas 1901 - Lamboyat -

 - Marie Claudine née à Saint Julien sur Veyle le 18/11/1881.
 - Louis François né à Saint Julien sur Veyle le 27/08/1883; marié à Saint Cyr sur Menthon le 25/11/1909 avec Jeanne Marie Alexandrine CATHERIN.
 - Claude Antoine né à Saint Julien sur Veyle le 5/01/1887; marié le 27/11/1912 à Vonnas avec Claudine JONDOT; divorcé et remarié à Saint Cyr sur Menthon le 3/09/1925 avec Delphine Antoinette MOREL.
 - Lucien Antoine né à Vonnas le 6/09/1890; décédé à Vonnas le 19/07/1910.
 - Claudine Joséphine née à Vonnas le 18/05/1893; mariée à Laurent COUTURIER; décédée le 7/03/1936 à Vonnas.
 - Joseph Alphonse né à Vonnas le 26/03/1903; marié à Perrex le 24/05/1926 avec Julia Jeanne Victorine PERDRIX; décédé le 27/08/1973 à Bourg.


Recensement Vonnas 1906 - Marmont -


Recensement Vonnas 1911 - Marmont -

Au moment du conseil de révision Pierre Claudius BERGERET exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Pierre Claudius BERGERET est incorporé le 3/09/1916 au 42e RI.
Il passe au 127e RI 11e compagnie le 2/06/1917.
Il est tué par balle à la tête le 20/08/1918 à 11 h20 à Cuisy en Almont (Aisne).
Il est inhumé à la nécropole Bois Roger à Amblemy tombe carré D n° 544.

Historique du 127e RI

Dont extraits : Le 20 Août, la 162e division d'infanterie ayant reçu la mission d'attaquer dans la direction générale Tartiers Chavigny, le 127e est chargé de l'attaque du Nord. Dispositif pris avant le jour : 3e et 1 er Bataillons en profondeur devant opérer sur un front étroit avec mission de déborder Tartiers par le Nord et de marcher sur le stand de Vaugerins, 2e bataillon marchant sur la Croix-à-l'Arbre. Liaison à prendre avec le 3e bataillon au stand des Vaugerins.
Ensemble du dispositif de départ : 3 bataillons accolés en première ligne au nord du boyau de l'Egoïsme prolongé. 1er bataillon (commandant ENGEL) - départ à 7 h. 10. A 7 h. 20 la tranchée de Salsbourg est enlevée et la progression continue jusqu'à celle de Maurace. De là, le mouvement est ralenti par le feu des mitrailleuses de Tartiers et de la croupe sud de 43. 22. A 10 heures, changement de direction face à l'est. A 10 h. 35, le mouvement est repris appuyé par les tanks du 20e B.C.P. en liaison à gauche avec le bataillon.
Le 2e objectif 5030-6030 est atteint à 14 heures. A 17 heures, un essai de progression ne peut aboutir. L'ennemi contre-attaque, sans succès, jusqu'à 21 heures.
Au cours de la nuit, le 2e Bataillon du 43e Régiment d'Infanterie relève le 1er Bataillon du 127e en première ligne, ce dernier venant se placer derrière lui. 3e Bataillon (Commandant ROUHIER) - Les vagues d'attaque partie à 7 h. 10 progressent rapidement dans la direction de Tartiers. A 7 h. 30, la tranchée de Salsbourg est enlevée. La progression continue sur le village de Tartiers, qui tombe à 9 h. 30 après un combat de rues opiniâtre.
La progression du Bataillon continue ensuite jusqu'au stand des Vaugerins où un chef de bataillon, son état-major, et deux compagnies sont faits prisonniers par une section de la Compagnie du Capitaine DUPONT de la façon suivante : la 11e Compagnie était arrêtée par une mitrailleuse dans un boyau peu profond, le soldat HIBERT, en rampant, put s'approcher jusqu'à portée de grenade de cette mitrailleuse, dont il chasse les servants et les poursuit jusqu'à une creute à l'entrée de laquelle il jette ses grenades, ce qui fit sortir un, puis deux, puis trois, puis cent cinquante allemands qui, un à un, devant lui seul, défilent les bras levés. Ils sont recueillis par le sergent ARNOULD, les soldats LEPLAT et CHERON, venus alors à l'aide. HIBERT, déjà titulaire de la Médaille Militaire pour un précédent fait d'armes (il était arrivé le premier et bien loin en tête de sa section à l'objectif assigné), avait bien gagné la Croix de la Légion d'Honneur qu'il reçut pour cette prise magnifique. 2 e Bataillon, (Commandant BARAS) - le 2e bataillon part à 7 h. 10. Il progresse par le ravin sud de Tartiers. Pendant que la 6e Compagnie (Lieutenant HAUDEBERT) contourne le village de Tartiers au sud, la 5e Compagnie (Capitaine FLAMANT) suivie de la 7e compagnie (Capitaine MARECHAL) progressant à droite en liaison avec le premier Bataillon du 365e Régiment d'Infanterie (Lieutenant-Colonel HEURTEL) qui s'avance sur la crête sud, s'empare des bois au sud-est de Tartiers, y faisant de nombreux prisonniers, et, à 9 h. 30, est maîtresse de la crête entre le stand des Vaugerins et Cuisy en Almont dont le 365e Régiment s'est emparé. Des centaines de prisonniers, un canon, des minenwerfer et de nombreuses mitrailleuses sont tombés entre nos mains. Un temps d'arrêt est marqué sur le plateau pour attendre la conquête complète de Tartiers et des Vaugerins. A 10 h. 30, la progression est reprise mais ne peut être poursuivie, le bataillon ayant son flanc droit découvert. La 5e compagnie, mitraillée de flanc, perd tous ses Officiers. Trois contre-attaques au cours de la soirée dont une forte de 2 compagnies à 20 h. 30 ne donnent aucun profit à l'ennemi. La ligne atteinte en fin de soirée passe approximativement par Maison-Bleue, 6020 et 6030.