PERROUD Marius Joseph
Ses origines
Marius PERROUD est né le 4/12/1881 à Vonnas au hameau de Marmont.
Son père
Michel avait 45 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née GIVORD avait 30 ans.
Benoit PERROUD était son neveu.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Marius PERROUD mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Vonnas 1896 - Bèzemème -
La famille de Michel PERROUD son père.
Recensement Vonnas 1901 - Bèzemème -
Au moment du conseil de révision Marius PERROUD exerçait le métier de
cultivateur.
Il est ajourné 1 an en 1902 puis en 1903 pour faiblesse.
Il est incorporé au 23e RI le 14/11/1904.
Il est libéré le 23/09/1905.
Recensement Vonnas 1906 - Bèzemème -
Recensement Vonnas 1911 - Marmont -
Liste électorale Vonnas 1914.
La guerre
Marius PERROUD est mobilisé le 12/08/1914 au 23e RI 4e compagnie.
Il disparait le 22/06/1915 à La Fontenelle.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
21/09/1921.
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Historique du 23e RI |
Dont extraits : Le 22 juin 1915, l'orage éclate sur le 23e qui,
depuis le 31 mai assurait, avec le concours de quelques unités
territoriales, la garde du large secteur compris entre Herrman-père et
le bois du Palon. C'est le sous-secteur de La
Fontenelle, tenu par le
1er bataillon (commandant Moulut) et la 9e compagnie du 23e qui reçoit
le choc.
Le 22 juin, à 13 h. 55, deux mines allemandes explosent sous nos
ouvrages avancés de la hauteur 627, tandis que l'ennemi déclenche un tir
d'artillerie très violent sur l'ensemble de la position de La Fontenelle
et un tir de barrage plus en arrière, pour s'opposer à l'arrivée des
renforts.
Ce bombardement particulièrement dense sur le village même de La
Fontenelle, cause dans nos lignes des dégâts considérables. Les
tranchées sont nivelées, les défenses accessoires rasées, les abris
défoncés, les hommes ensevelis sous les décombres.
A 17 H 30, le tir s'allonge et l'infanterie allemande se porte à
l'attaque.
Malgré nos pertes considérables, malgré 1e bouleversement presque total
de nos positions (1re, 2e et 3e lignes), nos troupes se défendent pied à
pied, disputant chèrement chaque mètre de terrain à un adversaire
supérieur en nombre qui menace à chaque instant d'encercler nos groupes
de combat et s'accrochant désespérément aux débris de leurs
organisations défensives.
Vers 20 heures, le bataillon engagé du 23e qui n'a pu être renforcé que
par quelques sections du 43e territorial a perdu les deux tiers de son
effectif en officiers et soldats.
Ces débris ont dû se replier sur les lisières est du village de La
Fontenelle, ils y opposent une farouche résistance jusqu'à l'arrivée des
renforts.
A 22 h. 15, ceux-ci arrivent enfin : ils comprennent un bataillon du 37e
Régiment d'infanterie coloniale et un bataillon du 43e territorial.
Le lieutenant-colonel Sohier, commandant l'infanterie du secteur, qui
était monté à 1a Vercoste dans le courant de l'après-midi et y avait
pris la direction de la défense, organise aussitôt, avec ces éléments,
une contre-attaque de six compagnies qui débouchent à 1 h15, vers la
crête 627, après une préparation d'artillerie malheureusement
insuffisante.
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