MOREL Marie Félix Josime
Ses origines
Josime MOREL est né le 30/03/1885 à Attignat au hameau des Baudières.
Son père
Louis avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine Philomène née ROBIN avait 32 ans.
Ses parents se sont mariés à Vonnas le 16/11/1873.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Josime MOREL mesurait 1.67 m; il avait les cheveux blonds et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Attignat 1896 - Les Baudières -
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Marie Louis 1881 - 1950.
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Louis Marie Constantin Célestin 1882
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Marie Angèle Clarisse 1896 - 1965.
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Marie Lucien Marcel 1897 - 1940.
Recensement Attignat 1901- Les Baudières -
Recensement Malafretaz 1906 - La Forêt -
Au moment du conseil de révision Josime MOREL exerçait le métier de
cultivateur à Malafretaz.
Il est incorporé au 23e RI le 6/10/1906.
Il est libéré le 25/09/1908.
Il s'installe à Vonnas en 1911.
Josime MOREL se marie le 12/11/1913 à Neuville les Dames avec Claudine
CURNILLON demeurant à Neuville les Dames et née à Romans (01) le
11/09/1891.
Le père et la mère de Josime MOREL étaient déjà décédés.
Liste électorale Vonnas 1914 - Namarie -
Le couple a eu une fille Jeanne née le 4/09/1914 à Vonnas; mariée à
Neuville les Dames le 12/11/1937 avec André TONDU; décédée à Saint
Georges de Renom le 24/04/1963.
Claudine CURNILLON s'est remariée à Chanoz Chatenay le 22/11/1919 avec
Jean Marie RIPPE divorcé de Mariette BEGUET; elle décède à Bourg en
Bresse le 4/03/1970.
Recensement Chanoz Chatenay 1926 - Dégletagne -
La guerre
Josime MOREL est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est tué à La Fontenelle (Vosges) le 2/04/1915.
Il est inhumé à la
Nécropole La Fontenelle.
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Historique du 23e RI |
Dont extraits : Le 10 février 1915, les Allemands attaquent à leur
tour sur La Fontenelle et s'emparent d'un élément de tranchée dont trois
contre-attaques ne parviennent pas à les déloger.
A partir du mois de mars, la guerre de mine sournoise, inquiétante,
meurtrière et sans merci a commencé sur les points où les lignes sont
suffisamment rapprochees ; elle revêt un caractère d'âpreté particulière
pendant les mois d'avril et de mai (le 23e est en secteur pendant 1e
mois d'avril tout entier).
Alternativement, Allemands et Français font jouer la mine et se
disputent avec acharnement l'entonnoir creusé par l'explosion (combats
des 10 et 13 avril) : vers la même époque, l'ennemi commence â faire
usage d'obus et de grenades chargés en gaz asphyxiants.
Cependant, dans la région de La Fontenelle, l'activité incessante
déployée par l'ennemi avait un but immédiat et précis ; il s'agissait
pour lui de nous enlever la possession de la cote 627, hauteur située à
l'est du village de La Fontenelle, qui constituait pour nous un
observatoire excellent sur toute la partie est et nord-est du
Ban-de-Sapt, c'est-à-dire sur une importante partie des lignes ennemies
établies dans cette région.
Se rendant compte, vers le début du mois de juin, qu'en raison de notre
résistance obstinée, ni la guerre de mines, ni les coups de main ne lui
donneraient la possession de cette crête convoitée, l'ennemi se résolut
à la conquérir de haute lutte, au moyen d'une opération de plus grande
envergure qu'il se mit à préparer soigneusement.
Extraits des pertes du régiment
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