Vonnas
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GENARD Claude Henri Joseph


Ses origines

Henri GENARD est né le 10/04/1893 à Vonnas au bourg.
Son père Joseph avait 61 ans et était rentier après avoir exercé la profession de cordonnier.
Sa mère Jeanne Marie née BLANC avait 33 ans.
Son père avait été marié avec Marie Félicité Benoite TANTON décédée le 3/09/1882 à Vonnas.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Henri GENARD mesurait 1.75 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre


Recensement Vonnas 1896 - Le bourg -

 - Philomène Marie Victorine née à Vonnas le 2/06/1891; décédée à Macon le 28/12/1974; a été économe à l’Institut Notre-Dame à Mâcon.
Dans les années 50, la commune souhaitant construire une nouvelle rue, elle donna le terrain nécessaire en demandant que la rue s’appelle Henri GENARD, en souvenir de son frère.





Recensement Vonnas 1901 - Le bourg -


Recensement Vonnas 1906 - Le bourg -



Recensement Vonnas 1911 - Le bourg -

Au moment du conseil de révision Henri GENARD exerçait le métier de clerc d'avoué.
Il est engagé volontaire pour 3 ans le 13/10/1913 au titre du 134e RI.

La guerre

Henri GENARD est tué à Rozelieures le 29/08/1914.


Cimetière de Vonnas

Historique du 134e RI

Dont extraits : Dans la journée du 24 août, le 134e met en état de défense les bois de Beau-Chenot de Venezey, au nord de Damas-au-Bois. On commence à creuser des tranchées. L'ennemi est signalé sur la Mortagne. A 15h le régiment est alerté. il se porte sur Saint-Bouingt et Essey-la-Côte où il bivouaque.
L'ordre arrive d'enlever Rozelieures occupé par l'ennemi. Au petit jour, le régiment qui forme l'aile gauche du 8e corps d'armée se déploie et se porte résolument à l'attaque. Les bataillons franchissent rapidement l'immense prairie qui domine le village entourés de vergers touffus où sont nichées les mitrailleuses ennemies, qui crépitent sans arrêt. L'Euron, ruisseau profond et marécageux, qui coule au pied du village est atteint. La traversé en est très dure, le feu de l'ennemi s'intensifie, mais l'entrain de nos hommes est merveilleux, les officiers, les gradés, les soldats donnent des exemples de u courage le plus téméraire, et c'est la baïonnette haute que le 134e aborde le village. L'ennemi résiste, des combats corps à corps s'engagent partout : dans les rues, les maisons, les vergers. Le soldat Muet de la 3e compagnie, se trouvant aux prises avec six Allemands réussit à les abattre tous. De tels exemples décuplent le courage et l'énergie des assaillants et l'ennemi recule sur la partie nord du plateau ou s'élève Rozelieures. Mais nous sommes à l'extrême gauche de l'armée Dubail et la liaison avec l'armée voisine est des plus précaires ; l'intervalle augmente de plus en plus. Les Allemands se rendent compte de la situation délicate du régiment qui a sa gauche complètement découverte, déclenchant brusquement une contre-attaque forte de deux bataillons sur la lisière ouest de Rozelieures. Le 134e, engagé complètement dans le village, le défend avec acharnement, et pertes sévères arrête la progression de l'ennemi. Des groupes allemands qui commencent à s'infiltrer dans la vallée de l'Euron sont tenus en respect par nos tirailleurs. Il est 8 heures. A ce moment le chef d'état-major de la 15e D.I. arrive en auto et donne l'ordre au régiment de se reporter sur Saint-Bouingt, pour échapper à la manœuvre enveloppante de l'ennemi.. Le mouvement s'effectue en ordre malgré un tir effroyable de l'artillerie ennemie mais avec de grosses pertes. Les bataillons sont établis sur le plateau à l'est de Saint-Rémy.
Le combat de Rozelieures, une des plus belles et plus glorieuses pages de l'histoire du 134e lui coûte 15 officiers et 1300 hommes, dont la plupart reposent prés du village, dans cette terre de Lorraine pour laquelle ils sont tombés.. Leur suprême sacrifice ne sera jamais oublié. L'histoire approfondie du combat de Rozelieures saura bientôt, nous n'en doutons pas, faire rendre au 134e la part glorieuse et capitale qu'il a jouée dans cet importante affaire, en soutenant seul, sur ce point essentiel du champs de bataille, depuis le 24 août au soir jusqu'au 25 à neuf heures, , la poussée des masses allemandes vers la Trouée de Charmes.