CORNIER Alexandre Louis
Ses origines
Alexandre CORNIER est né le 8/01/1890 à Vonnas au Caillat.
Son père Jean Marie avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Antoinette Françoise née LIENARD avait 26 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alexandre CORNIER mesurait 1.66 m; il avait les cheveux blond roux et
les yeux bleu foncé.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Vonnas 1896 - Les Balufiers -
- Jean Marie Joseph né à Vonnas le 30/11/1887; décédé à Vonnas le
4/06/1911.
- Jeanne Marie Claudine née à Vonnas le 30/08/1902; mariée à Vonnas le
19/11/1920 avec Joseph Claude GAZELLE; décédée à Vonnas le 9/05/1965.
Recensement Vonnas 1901 - Marmont -
Recensement Vonnas 1906 - Marmont -
Recensement Vonnas 1911 - Marmont - (Sa mère est décédée à Vonnas le
2/03/1911)
Au moment du conseil de révision Alexandre CORNIER exerçait le métier
de cultivateur. Il est incorporé au 133e RI le 9/10/1911.
Il passe au 23e RI le 20/05/1913.
Il est libéré le 8/11/1913. Alexandre CORNIER se marie à Sulignat le
7/01/1914 avec Marie Léonie GILLET demeurant à Neuville les Dames et née
à Saint Julien sur Veyle le 8/08/1894 (Marie Léonie GILLET se remarie à
Toulon le 12/07/1923 avec Jean François VAGLEANO; elle décède à Toulon
le 19/06/1984).
Liste électorale Vonnas 1914. (Son père est décédé le 14/03/1913).
La guerre
Alexandre CORNIER est mobilisé au 23e RI le 2/08/1914.
Il disparait le 5/09/1914 à Mandray.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
20/05/1920.
Son corps a été retrouvé et identifié; il est inhumé à Mandray puis
transféré au
cimetière français de Saulcy sur Meurthe tombe 1174.
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Historique du 23e RI |
Dont extraits : Le 5, les Allemands, qui veulent atteindre Fraize,
prononcent une vigoureuse attaque sur les positions tenues par le
Régiment ; à droite, le 3e bataillon perd Haute-Mandray ; à gauche, le
1er bataillon maintient difficilement ses positions aux lisières nord de
la forêt de Mandray ; au centre, le 2e bataillon est attaqué au col même
; après une violente préparation d'artillerie, l'ennemi parvient presque
à la crête ; il en est rejeté par une vigoureuse contre-attaque à la
baïonnette de la 7e compagnie (capitaine Bos) qui le ramène jusqu'au
pied des pentes.
Mais, dans la soirée, l'ennerni a reçu de nouveaux renforts et le
Régiment épuisé doit, pendant la nuit, se reporter sur des positions
plus en arrière, aux abords même de la rivière (ligne Mangoutte, Clefcy,
Arnould). I1 s'y organize le 6 septembre (le commandant Sohier prend à
cette date le commandement du Régiment).
Mandray
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