Fareins
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BALLANDRAS Jean Marie
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BOISSON Louis
CARLES Jean
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DESCOMBES Claude
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DESCOMBES Nicolas
DESPLANCHES Benoît
DIENNET Claude
DUBIAT Jean
FALCONNET Claude
FARGET François
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GRIVEL Jean
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SEIGNERET Claude
THOMAS Louis
THOMASSON Joannes
THOMASSON Jules
TREMBLAY Eugène
TREMBLAY Francisque
USSEL Jean Pierre
VELUD Charles




 

 

BALLANDRAS Jean Marie


Ses origines

Jean Marie BALLANDRAS est né le 10/06/1891 à Fareins au bourg.
Son père Pierre avait 52 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née ROYER avait 44 ans.
Sa mère était épicière et fille de Benoit ROYER épicier décédé le 12/05/1881.
Jean Marie BALLANDRAS avait un cousin Jean Claude BALLANDRAS (fils de son oncle Jean Claude) tué à Ypres le 11/11/1914.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie BALLANDRAS mesurait 1.70 m; il avait les cheveux blond et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Fareins 1896 - Le bourg -

Son père décède en 1903.


Recensement Fareins 1896 - Le bourg -


Recensement Fareins 1911 - Le bourg -

Au moment du conseil de révision Jean Marie BALLANDRAS exerçait le métier de cultivateur voiturier.
Il est incorporé au 60e RI le 9/10/1912.
 

La guerre

Jean Marie BALLANDRAS est blessé le 28/02/1916 à Verdun (plaie en séton par balle dans la région dorsale et poignet droit)
Il est tué le 15/09/1916 à 22 h au sud est de Bouchavesnes (Somme).
Il était soldat musicien.
Il est inhumé à la nécropole nationale Bois-des-Ouvrages à Cléry-sur-Somme (80 - Somme) tombe 1193.

Historique du 60e RI

Dont extraits : Le lendemain est la glorieuse journée du 12, où le 44e , appuyé par le 1er bataillon du 133e et quelques fractions de chasseurs alpins, devait enlever Bouchavesnes. Progressant par bonds, dans le sillage de ce régiment, les bataillons du 60e sont en fin de journée : le 3e au bois Marrière, et au sud de Bouchavesnes, le 2e au P. C. Messimy, le 1er au bois des Riez.

La journée du 14 septembre fut, elle aussi, des plus difficiles. La veille, on avait pu croire pendant quelques heures, peut-être pendant un jour entier, que la percée était faite et le front ennemi rompu. L'enthousiasme règne partout. Peut-être le moment est-il venu d'exploiter les succès. On voulut, le 14, réaliser ces merveilles : c'était trop tard !... Les Boches pendant la nuit avaient opéré leur rétablissement. Ils avaient amené une artillerie formidable dont les effets vont se faire sentir dès le début de la journée et influer lourdement sur le résultat final de nos efforts. 41 Ce jour-là, le général PHILIPPOT prend son commandement. Le 7e C. A. doit attaquer à fond, entre le 1er et le 33e corps. Pendant que la 20e brigade enlèvera le bois de Saint-Pierre-Waast et la ferme du Gouvernement, le groupement de droite, composé des 35, 44e et 60e , aux ordres du colonel ANTOINE, doit marcher sur la lisière sud du bois Germain, les tranchées d'Angora et de Sinope. Le 60e marche entre la 20e brigade et le 35e . Les 2e et 3e bataillons sont placés au nord de la route qui va de Bouchavesnes à la cote 132, le 1er est au sud. L'artillerie a commencé depuis quelque temps déjà sa préparation. Quand arrive l'heure H, 13 heures, l'on peut se rendre compte à première vue que cette préparation est à peine ébauchée. Le tir manque de précision : à l'aile gauche, le long du village, on aperçoit nettement les mitrailleuses allemandes intactes. L'artillerie boche, de son côté, est très active : son feu, tout à fait violent, est dirigé contre le village et les abords de l'ouest. Une certaine effervescence se manifeste dans les tranchées ennemies, qui se garnissent peu à peu de tireurs venus de l'arrière par infiltration. A l'heure prescrite pour l'attaque, une première vague débouche des tranchées. Le commandant MADAMET marche la canne à la main, en avant des sections de son bataillon. Le sous-lieutenant DARTIGUES, de la 9e compagnie, est blessé; le caporal LABORDE, resté seul gradé de la section, maintient ses hommes en place par son énergie. Les mitrailleuses et les tirs de barrage arrêtent la plupart des hommes constituant la vague d'assaut. Celle-ci doit s'arrêter bientôt. A quelque temps de là, une deuxième tentative est faite, tout aussi infructueuse. Le tir ennemi devient de plus en plus violent et précis. On voit à ce moment les tirailleurs boches sortir de leur tranchée et entamer la contre-attaque. Le bataillon, placé à la gauche du régiment recule. Chez nous, grâce à l'énergie et au dévouement des gradés, nul ne perd la tête chacun reste à son poste et ouvre le feu. Notre tir, bien ajusté, brise à temps le mouvement offensif. Vers 16 heures, notre artillerie intervient plus fortement et avec plus de précision. C'est une nouvelle préparation qui commence, mieux conduite que la précédente. A 17 heures, les hommes reprennent l'attaque et progressent; malheureusement les pertes s'accumulent. Il faudra bientôt s'arrêter et s'organiser sur place. On le fait dans la nuit qui tombe et dont les brancardiers profitent pour relever les blessés très nombreux. La journée, fort peu féconde en résultats heureux pour nos armes, nous coûtait 47 tués, dont le sous-lieutenant GANNARD, de la 6e , 257 blessés et 50 disparus. Or, on sait ce que ce mot signifie dans de pareilles conjonctures et la triste réalité qu'il évoque.
Le lendemain, le régiment passait en deuxième ligne. Le 16, il est conduit en autos à Domart sur-la-Luce, où il séjournera jusqu'au 19 septembre.