Fareins
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BERTHIER Claude Eugène


Ses origines


Claude Eugène BERTHIER est né le 31/05/1886 à Fareins au hameau de Neyprat.
Son père Claude avait 41 ans et était cultivateur.
Sa mère Jacqueline née ALEX avait 35 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Eugène BERTHIER mesurait 1.62 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre



Recensement Fareins 1891 - Le Neyprat -


Recensement Fareins 1896 - Le Perrat -

Au moment du conseil de révision Claude Eugène BERTHIER exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 7/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.


Recensement Fareins 1911 - Le Perrat -

Claude Eugène BERTHIER était célibataire.
 

La guerre

Claude Eugène BERTHIER est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 407e RI le 29/09/1915  puis au 119e RI (9e compagnie) le 9/10/1915.
Il décède de ses blessures à l'ambulance 213 secteur 114 (Dugny - Meuse -) le 22/04/1916.

Historique du 119e régiment d'infanterie

dont extrait : Embarqué en chemin de fer à Pierrefonds le 23 mars, le régiment vient stationner dans la région de Viel-Dampierre ; le 3 avril, il commence une série d’étapes qui l’amènent le 8 à Verdun, dans les casernes Bevaux.
Le canon gronde sans répit ; là-haut la bataille fait rage ; blessé dans leur orgueil et sentant déjà la victoire leur échapper, les Allemands multiplient les attaques.
Dès le 10 avril, le régiment prend le secteur du Fort de Vaux ; la ligne passe à 50 mètres à peine des fossés nord du Fort. Le pilonnage est incessant : les 210, les 305 et les 380 s’abattent sur le fort avec une régularité et une précision mathématiques. Pas de tranchées ; groupés dans les trous d’obus, par deux ou trois, nos soldats attendent l’attaque que l’on sent chaque jour plus imminente.
L’immobilité la plus complète est de rigueur le jour, car les observateurs de Douaumont déclenchent le tir de l’artillerie au moindre indice de vie. Les mouvements ne peuvent se faire que de nuit, mais malheur à la corvée de soupe ou d’eau qui se laisse prendre sous un barrage. On ne connaîtra jamais assez le courage héroïque des ravitailleurs dont les cadavres jonchent les pistes. Tout d’abord, le régiment met en ligne deux bataillons ; un bataillon reste en réserve dans le tunnel de Tavannes.
Le 12 avril, à 3h45, les Allemands lancent sur l’aile gauche du régiment une attaque forte d’environ deux compagnies ; la 11e Compagnie (capitaine BONNELIE) les reçoit comme il convient ; après une courte lutte à la grenade, le Boche rentre précipitamment dans ses trous. Les pertes néanmoins, commencent à être sensibles ; les rares éléments de tranchées qui ont pu être creusés, sont constamment nivelés par le tir d’artillerie. Bientôt le régiment, abandonnant au 5e Régiment d’Infanterie la partie est du secteur, ne conserve plus qu’un bataillon en ligne.
Cet état des choses dure jusqu’au 5 mai ; à cette date, le 119e est relevé par le 57e Régiment d’Infanterie. Il va être embarqué en camions pour aller goûter dans les cantonnements de Salmagne et Gery un repos bien gagné.




Cimetière de Fareins
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