Fareins
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TREMBLAY François
Ses origines
François TREMBLAY est né le 8/02/1898 à Fareins au hameau du
Guillermain.
Son père Jean François Michel avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Louise née POLLET avait 22 ans.
Ses parents se sont mariés à Fareins le 23/11/1895.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François TREMBLAY mesurait 1.66 m; il avait les cheveux blond et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Fareins 1901 - Guillermain -
Recensement Fareins 1911 - Guillermain -
- Louis né le 4/12/1896 à Fareins; marié à Limas (Rhône) le
8/01/1927 avec Claire VALLA; décédé à Fareins le 11/02/1956.
- Marie Louise née à Fareins au Guillermain le 20/07/1902; mariée à
Fareins le 17/05/1927 avec François Jean BERTHIER.
- Jeanne Benoite Stéphanie née à Fareins le 21/03/1905; mariée à Fareins
le 18/10/1927 avec Claude SEIGNERET; décédée à Saint Trivier sur
Moignans le 2/01/1988.
- Joanny né à Fareins au Guillermain le 16/07/1906; marié le 30/04/1938 à
Chaleins avec Marthe Marie THETE; décédé le 25/11/1984 à Gleizé.
- Louise Claudine née à Fareins au Guillemain le 2/12/1907; mariée le
22/05/1928 à Fareins avec Benoit François VAPILLON.
- Claudine Benoite née à Fareins au Guillermain le 30/09/1909; mariée à
Fareins le 22/05/1934 avec Tony Jean Claude DAMOUR; décédée à Lyon 3e le
28/03/1967.
Au moment du conseil de révision François TREMBLAY exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
François TREMBLAY est incorporé le 2/05/1917 au 171e RI.
Il passe au 105e RI le 29/09/1917 puis au 2e régiment de tirailleurs
indigènes le 16/01/1918.
Il disparait le 1/04/1919 au combat d'Ain Médiouna.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
27/07/1921.
Source : http://ainmedioua.blogspot.fr/2014/03/de-ce-beau-paysage-ou-comence-la.html
Avril 1919, les combats d’Aïn
Médiouna
Le 31 mars 1919, une harka menaçant les reconnaissances
françaises chez les Beni Oulid, le commandement détache en hâte un fort
groupement au piton des Gueznaïa. Le capitaine Macouillard, qui le
commande, met 5 heures pour atteindre la position indiquée et s’y
retranche précipitamment. Dès le lendemain, 1er avril, il est attaqué au
point du jour; à la faveur du brouillard les assaillants sont parvenus
sans être vus à quelques mètres des tranchées. Une lutte acharnée donne
lieu à des corps à corps sanglants, les canonniers combattent jusqu’à la
dernière extrémité et se font tuer sur leurs pièces. Malgré plusieurs
charges à la baïonnette les défenseurs sont bientôt submergés. Blessé
grièvement, le capitaine Macouillard prescrit au lieutenant Biron de se
replier avec l’effectif survivant sur le camp retranché d’Aïn
Médiouna
qui se trouve à environ 2 kilomètres; 50 blessés seulement y parviennent
alors que tous les officiers ont été tués, par faute des habitants du
village qui ont tendu une embuscade aux combattants qui se repliaient.
Bientôt, la harka se jette sur le camp retranché mais le lieutenant
Salomon, qui a mis ses canons directement en batterie sur les terrasses
de la kasbah de Médiouna, tient les attaquants à distance.
Malheureusement les tribus alentour affluent au son du canon et
commencent l’attaque du camp; sous la mitraille la troupe n’a plus qu’à
se replier par échelons sur la kasbah. A ce moment, les partisans
lâchent pied et passent du côté des assaillants. Une partie seulement de
l’effectif réussit à s’approcher de la kasbah, mais au moment de
franchir le découvert, un déluge de feu s’abat sur la zone. Coupé de la
kasbah et pressé de toutes parts, le capitaine Chanut décide, avant son
encerclement complet, de se replier sur Aïn Mâatouf avec quelques
fractions de survivants.
Alors que les pertes makhzen sont déjà de 296 tués ou disparus, dont 4
officiers et 67 blessés, une poignée d’hommes enfermée dans ce réduit va
se défendre héroïquement pendant quatre jours contre les Rifains, vingt
fois supérieurs en nombre. Malgré les assauts répétés, ils vont tenir
grâce à l’énergie des lieutenants Salomon et André, grâce aux avions du
commandant Viguerie qui mitrailleront à basse altitude les assaillants
ou qui jetteront des vivres ou de l’eau en pains de glace aux
défenseurs. Entre-temps, un groupe mobile, rassemblé à la hâte, converge
vers Médiouna, à marches forcées à travers un pays accidenté où les
pluies ont détrempé le sol.
Le 4 au soir, 10 compagnies d’infanterie, 7 sections de mitrailleuses,
10 pelotons de cavalerie, une batterie de 75 et 3 sections de 65 de
montagne se trouvent concentrés à Aïn Mâatouf, sous les ordres du
lieutenant-colonel Huré. Le 5 avril, en matinée, elle livre combat aux
assiégeants. Un bataillon de tirailleurs tunisiens se lance à l’assaut
et s’empare de tous ses objectifs; de leur côté, les légionnaires et les
spahis attaquent avec leur élan habituel et bousculent leurs adversaires
ce qui permet de dégager la kasbah d’Aïn Médiouna. Mais l’ennemi mène un
vigoureux retour offensif qui aboutit à de violents corps à corps. A
l’extrémité de la ligne de feu, une section de mitrailleuses de la
Légion montée subit des pertes sévères; l’escadron de spahis du
lieutenant Bonefoy soutient le choc à pied. Le succès reste enfin aux
troupes makhzen mais il leur en a coûté 24 tués et 59 blessés. Les jours
suivants, des troupes fraîches battent le terrain; le 11, Huré se porte
au jebel Gueznaïa où on recherche et inhume les cadavres abandonnés. Le
1er mai, le village félon est détruit et le 12, des avions bombardent
les tribus qui ont donné asile et assisté la harka, pendant ce temps la
kasbah d’Aïn Médiouna est transformée en poste militaire.
* En 1933, le
commandant du Cercle du Haut Ouergha fera sceller, à la base du monument
aux morts d’Aïn Aïcha, une plaque commémorative dédiée A la mémoire des
braves glorieusement tombés au cours des combats livrés les 1er et 5
avril 1919, dans la région de Had Recifa - Médiouna.
Cimetière de Fareins
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