ODET Antoine Gaspard
Ses origines
Antoine Gaspard ODET est né le 24/10/1880 à Fareins au Neiprat.
Son père Antoine avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née PEAUD avait 32 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine Gaspard ODET mesurait 1.71 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Fareins 1896 - Le Neiprat -
- Benoit né à Fareins le 17/10/1877; marié à Fareins le 10/03/1904 avec
Marie LAURENT; décédé à Fareins le 14/03/1947.
Au moment du conseil de révision Antoine Gaspard ODET exerçait le métier
de cultivateur.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "frère au service".
Il est incorporé au 23e RI le 14/11/1901.
Il est libéré le 20/09/1902.
Recensement Fareins 1911 - Le Neiprat -
Liste électorale Fareins 1914.
La guerre
Antoine Gaspard ODET est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 35e RI le 23/09/1914.
Il est tué le 1/10/1914 à 6 h du soir à Cagny (Aisne)
Il a reçu la Médaille militaire le 7/05/1921 : "Soldat brave et dévoué;
mort glorieusement pour la France le 1/10/1914 à Cagny."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
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Historique du 35e RI |
Circonstances du décès (récit concernant également
THOMASSON Jules qui sera tué deux mois
plus tard le 2/12/1914).
Extraits historique du 35e RI :
Le 10, la division change de zone d'action et marche par
Sennevières et Fresnoy sur Rouville ; on échange en cours de route
quelques coups de feu avec des patrouilles de cavaliers ennemis. Sur le
soir, une patrouille du 2e bataillon, envoyée vers Crépy-en-Valois, rend
compte que cette ville a été évacuée par l'ennemi. La poursuite
commence. Malgré quatre jours et quatre nuits de corps à corps, le 35e
marche sur les talons de l'adversaire qui défend énergiquement le
terrain. Le 11 on atteint Vivières ; le 12, après avoir enlevé la ferme
de Pouy et de la Raperie, il faut, pour déborder Courtieux, s'emparer de
la crête fortement organisée du Châtelet. On force le même jour le
passage de l'Aisne à Vic. Le 13, le Régiment s'étant emparé de la ferme
Chapeaumonts se porte sur St-Christophe et HauteBraye. Le hameau de
Chevillecourt que nous atteignons le 14 septembre marque sur notre
route, la limite de l' effort sublime qui sauva la France, immortalisé
sous le nom de « Victoire de la Marne ».
Le 20 septembre, au matin, une violente contre-attaque ennemie au cours
de laquelle notre 2e bataillon fut cerné, décimé, capturé après une
résistance désespérée, établit notre ligne définitive en avant de
Hautebraye.
La guerre de tranchée commençait.
Après avoir successivement pris position dans les différents points des
environs, le régiment se fixe en Octobre et Novembre sur le plateau de
Berry-St-Christophe, organise des tranchées et fait les attaques des 30
Octobre et 12 Novembre dont la première fut, pour la 3e Cie, l'occasion
de mériter la citation à l'ordre de l' armée.
Extraits pertes du 35e RI (octobre 1914).
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