HAUTIN Etienne
Ses origines
Etienne HAUTIN est né le 17/12/1886 à Beauregard.
Son père Benoit avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Etiennette née SALLET avait 28 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Etienne HAUTIN mesurait 1.61m; il avait les cheveux châtain et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Fareins 1896 - les marronniers -
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Louise
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Benoit Michel
- François né le 18/02/1891 à Fareins; décédé à Villefranche le
31/07/1973.
Recensement Fareins 1906 - les marronniers - (Etienne HAUTIN était
teinturier dans l'usine qui était vers le pont de Frans)
Au moment du conseil de révision Etienne HAUTIN exerçait le métier de
teinturier.
Il est incorporé au 60e RI le 7/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.
Recensement Fareins 1911 - les marronniers -
Détail
Liste électorale Fareins 1914 (erreur de 20 ans sur la date de
naissance).
La guerre
Etienne HAUTIN est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI (17e compagnie).
Il décède de ses blessures le 22/06/1915 à 11 h du matin sur le champ de
bataille à Reillon (Meurthe et Moselle).
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Historique du 223e RI |
En juin 1915, le Régiment est transporté dans le secteur
Reillon, Leintrey, Veho
(16 kilomètres est de Lunéville). Dans la nuit du 19 au 20 juin, les
deux bataillons attaquent les organisations ennemies situées à cheval de
la route Reillon-Gondrexon (bataillon DUNOD), jusqu’à la cote 293
incluse (bataillon BERTHELOT). Malgré la bravoure déployée, au petit
jour les objectifs ne sont pas tous atteints et l’ennemi contre-attaque
avec ses réserves. Le 223e se cramponne au terrain et conserve ce qu’il
a conquis dans la nuit. En fin de journée, une brillante charge à la
baïonnette, à laquelle participent un peloton de la 20e compagnie, la
23e compagnie, permet à nos troupes de briser la résistance ennemie et
de faire de nombreux prisonniers. Le 223e s’installe dans les tranchées
allemandes et organise rapidement ses nouvelles positions pendant les
jours suivants.
Cette lutte, âpre et violente, a causé des pertes sévères au Régiment,
particulièrement au bataillon DUNOD. Parmi les morts, se trouve le
capitaine MARGOT, mitrailleur, dans les blessés : sous-lieutenant
REMILLIENNE, mort le lendemain de ses blessures ; capitaine GAZIER,
lieutenants MIGONNET, NOEL, ce dernier très grièvement, et mort des
suites de ses blessures le 25 avril 1916. Quelques jours après, le
Régiment est retiré des tranchées et viens se reformer à Manonvillers,
pour remonter bientôt en ligne : le bataillon BERTHELOT dans le secteur
de Saint-Martin, le bataillon DUNOD dans le secteur de Veho.
Extrait des pertes du 223e RI |