Fareins
(Accueil)

BALLANDRAS Jean Marie
BERTHIER Eugène
BOISSON Louis
CARLES Jean
DENIS Claudius
DESCOMBES Claude
DESCOMBES François
DESCOMBES Nicolas
DESPLANCHES Benoît
DIENNET Claude
DUBIAT Jean
FALCONNET Claude
FARGET François
GARNIER Antoine
GRIVEL Jean
GUILLARD Jean
HAUTIN André
HAUTIN Etienne
LAURENCIN Claude
MARQUANT Eugène
MERCIER François
ODET Antoine
PETIT Jean Claude
PHILIPPON Pierre
POLLET Claude
RAYMOND André
RONZAU François
ROUSSET Benoit
ROUSSET Samuel
RUY Antoine
SEIGNERET Claude
THOMAS Louis
THOMASSON Joannes
THOMASSON Jules
TREMBLAY Eugène
TREMBLAY Francisque
USSEL Jean Pierre
VELUD Charles




 

 

HAUTIN Etienne


Ses origines


Etienne HAUTIN est né le 17/12/1886 à Beauregard.
Son père Benoit avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Etiennette née SALLET avait 28 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Etienne HAUTIN mesurait 1.61m; il avait les cheveux châtain et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Fareins 1896 - les marronniers -

 - Louise
 - Benoit Michel
 - François né le 18/02/1891 à Fareins; décédé à Villefranche le 31/07/1973.


Recensement Fareins 1906 - les marronniers - (Etienne HAUTIN était teinturier dans l'usine qui était vers le pont de Frans)

Au moment du conseil de révision Etienne HAUTIN exerçait le métier de teinturier.
Il est incorporé au 60e RI le 7/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.


Recensement Fareins 1911 - les marronniers -


Détail


Liste électorale Fareins 1914 (erreur de 20 ans sur la date de naissance).
 

La guerre

Etienne HAUTIN est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI (17e compagnie).
Il décède de ses blessures le 22/06/1915 à 11 h du matin sur le champ de bataille à Reillon (Meurthe et Moselle).

Historique du 223e RI

En juin 1915, le Régiment est transporté dans le secteur Reillon, Leintrey, Veho (16 kilomètres est de Lunéville). Dans la nuit du 19 au 20 juin, les deux bataillons attaquent les organisations ennemies situées à cheval de la route Reillon-Gondrexon (bataillon DUNOD), jusqu’à la cote 293 incluse (bataillon BERTHELOT). Malgré la bravoure déployée, au petit jour les objectifs ne sont pas tous atteints et l’ennemi contre-attaque avec ses réserves. Le 223e se cramponne au terrain et conserve ce qu’il a conquis dans la nuit. En fin de journée, une brillante charge à la baïonnette, à laquelle participent un peloton de la 20e compagnie, la 23e compagnie, permet à nos troupes de briser la résistance ennemie et de faire de nombreux prisonniers. Le 223e s’installe dans les tranchées allemandes et organise rapidement ses nouvelles positions pendant les jours suivants.
Cette lutte, âpre et violente, a causé des pertes sévères au Régiment, particulièrement au bataillon DUNOD. Parmi les morts, se trouve le capitaine MARGOT, mitrailleur, dans les blessés : sous-lieutenant REMILLIENNE, mort le lendemain de ses blessures ; capitaine GAZIER, lieutenants MIGONNET, NOEL, ce dernier très grièvement, et mort des suites de ses blessures le 25 avril 1916. Quelques jours après, le Régiment est retiré des tranchées et viens se reformer à Manonvillers, pour remonter bientôt en ligne : le bataillon BERTHELOT dans le secteur de Saint-Martin, le bataillon DUNOD dans le secteur de Veho.




Extrait des pertes du 223e RI