Fareins
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VELUD Charles François


Ses origines


Charles François VELUD est né le 30/03/1892 à Gleizé.
Son père François avait 35 ans et était vigneron.
Sa mère Marie Madeleine née EDOUARD avait 28 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Charles François VELUD mesurait 1.75 m; il avait les cheveux noir et les yeux jaune verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Fareins 1906 - Le Gourlas -

 - Jean né le 9/12/1885 à Frans; marié à Fareins le 28/05/1924 avec Mariette QUENTIN; décédé le 27/11/1961 à Fareins.


Recensement Fareins 1911 - Le Gourlas -



Recensement Fareins 1911 - Le Seigneret -


Au moment du conseil de révision Charles François VELUD exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 8/10/1913.
 

La guerre

Charles François VELUD est blessé le 29/08/1914.
Il décède de ses blessures le 9/09/1914 à l'hôpital auxiliaire n° 17 de Louviers.

Historique du 44e RI

dont extraits : L'armée allemande, portant son effort principal sur notre aile gauche, a envahi la Belgique et obligé nos troupes à se retirer vers le sud-ouest et le sud. Le général JOFFRE a décidé de renforcer cette aile. Il forme la 6e armée (MAUNOURY) dans la région de Corbie - Amiens.
Les 27 et 28 août, la 14e division, amenée en hâte d'Alsace, débarque dans la Somme et constitue les premiers éléments de cette armée.
Le lendemain même de son débarquement, les avant-gardes de VON KLUCK qui arrivent à marches forcées, ayant passé la Somme aux ponts de Bray, se heurtent à la division. Pendant la journée du 29, le 44e contient sans défaillir, entre Morcourt et Proyart, la poussée d'un ennemi sans cesse renforcé.
Le bataillon PETITJEAN, accroché au village de Proyart et aux boqueteaux qui l'entourent, lutte longuement à l'arme blanche. Mais les Allemands réussissent à submerger la position. Les deux autres bataillons reçoivent les assauts de l'ennemi sur la hauteur qui domine le bourg. Et, jusqu'au soir, chaque ride de cette plaine du Santerre, qui semble mamelonnée à l'infini, est défendue avec une opiniâtreté que rien n'abat ; chaque repli est jalonné par une ligne de cadavres en uniforme « feldgrau » qui forment de larges taches à travers les blés mûrs.
A la tombée de la nuit, ce qui reste du 44e se rassemble aux abords du champ de bataille où vient d'être arrêté l'ennemi.




Cimetière de Fareins
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