Fareins
(Accueil)
BALLANDRAS Jean Marie
BERTHIER Eugène
BOISSON Louis
CARLES Jean
DENIS Claudius
DESCOMBES Claude
DESCOMBES François
DESCOMBES Nicolas
DESPLANCHES Benoît
DIENNET Claude
DUBIAT Jean
FALCONNET Claude
FARGET François
GARNIER Antoine
GRIVEL Jean
GUILLARD Jean
HAUTIN André
HAUTIN Etienne
LAURENCIN Claude
MARQUANT Eugène
MERCIER François
ODET Antoine
PETIT Jean Claude
PHILIPPON Pierre
POLLET Claude
RAYMOND André
RONZAU François
ROUSSET Benoit
ROUSSET Samuel
RUY Antoine
SEIGNERET Claude
THOMAS Louis
THOMASSON Joannes
THOMASSON Jules
TREMBLAY Eugène
TREMBLAY Francisque
USSEL Jean Pierre
VELUD Charles
|
GUILLARD
Jean Baptiste
Ses origines
Jean Baptiste GUILLARD est né le 2/01/1873 à Fareins au hameau des
Franchises.
Son père Jean avait 23 ans et était cultivateur.
Sa mère Anne née BERNARD avait 20 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Baptiste GUILLARD mesurait 1.75 m; il avait les cheveux châtain
foncé et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Fareins 1876 - Les Franchises -
Recensement Fareins 1886 - Le Poulet -
- Claude né le 18/02/1875 à Fareins au hameau des Franchises.
- André né le 18/02/1879 à Fareins au hameau des Franchises; devenu veuf
de Pauline PERRIER se marie à Neuville sur Ain le 13/05/1918 avec Amélie
Claudia MEILHE.
- Jean Benoit né le 11/05/1880 à Fareins au hameau des Franchises; marié à
Villeneuve le 17/01/1907 avec Marie Antoinette CHAGNEUX; décédé à
Fareins le 16/02/1963.
Au moment du conseil de révision Jean Baptiste GUILLARD exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 15/11/1894.
Il est nommé caporal le 14/06/1895 puis sergent le 27/05/1896.
Il est libéré le 19/07/1897.
Recensement Fareins 1901 - Le Poulet -
En 1905 il réside à Sathonay camp.
Recensement Sathonay 1911 - Quartier de la gare Bd Carnot -
La guerre
Jean Baptiste GUILLARD est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment
territorial d'infanterie.
Il est nommé adjudant le 22/08/1914 et sous lieutenant de territorial à
titre temporaire pour la durée de la guerre le 13/10/1914.
Il est tué le 15/10/1915 au combat de Barrié.
Il est cité à l'ordre de la division le 11/11/1915 : "Officier plein
d'entrain, très énergique et très courageux; a été tué à la tête de sa
section en la conduisant à la reprise d'une tranchée occupée par
l'ennemi."
Il est inhumé à la
nécropole nationale Waldmatt à Guebwiller (68 - Haut-Rhin) tombe 69.
|
Historique du 55e RTI |
Dont extraits : 6 juin 1915. — Après quatre pénibles
journées de marche, le 1er bataillon occupe les tranchées des pentes
nord de l'Hartmannswillerkopf ; le 2e bataillon, celles du col du
Sud-Est, de Gershacker et du Nudenhut ; le 3e bataillon, celles du
Felsenbach, du Kletterbach et de la vallée de. la Lauch (rive droite et
rive gauche). Tous ces secteurs interdisent des passages importants et
comprennent des points de friction délicats. Presque tout est encore à
faire en ce qui concerne l'organisation de la première ligne et de la
ligne de résistance. Il faut construire des tranchées solides, des abris
à l'épreuve, des ouvrages de fortification.
Pendant le séjour du Régiment dans ces secteurs, il exécute de
nombreuses patrouilles, reconnaissances, fait des avances appréciables
en plusieurs points (Gershacker, Nudenhut, Kletterbach, Felsonbach-Eck,
Lauch), pare à plusieurs attaques et subit de nombreux et violents
bombardements.
Malheureusement, les tués, blessés et prisonniers se font de plus en
plus nombreux. La ligne devient peu à peu presque infranchissable, grâce
à s'es .travaux considérables effectués avec beaucoup de peine et de
danger, et admirables par leur solidité, leur organisation et leur
dispositif.
Le 16 octobre 1915, vers 4 h. 30, l'ennemi attaque les postes qui
défendent la route de Vunheim, sur la droite.
Il exécute sur ces postes un torpillage serré et un feu roulant de
mitrailleuses, puis se précipite sur eux. La section qui le défend
débordée par le nombre, est obligée de se replier, mais non sans avoir
chargé à la baïonnette et avoir bravement défendu sa tranchée dont
l'ennemi reste maître pendant quelques instants. Le renfort arrivé,
l'ennemi est forcé d'abandonner la tranchée dont il avait pu s'emparer
et ne conserve que deux postes avancés.
Les deux compagnies engagées comptent onze tués, parmi lesquels le
sous-lieutenant Guillard,
mortellement frappé au moment où il commandait et s'élançait : « A la
baïonnette », l'adjudant Guerry, les sergents Bouvier et Chambard ;
vingt-neuf blessés au nombre desquels se trouvaient les adjudants Gonin
et Demole ; enfin, vingt-trois prisonniers, parmi lesquels deux
officiers, un adjudant, deux caporaux.
Du côté ennemi, six tués relevés et plusieurs autres restés dans les
réseaux et trois prisonniers.
|