DESCOMBES François
Ses origines
François DESCOMBES est né le 31/12/1893 à Villefranche Place Bernard.
Son père Jean avait 45 ans et était meunier.
Sa mère Claudine née THENON avait 37 ans.
Jean Claude, François et Nicolas DESCOMBES étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François DESCOMBES mesurait 1.58 m; il avait les cheveux noir et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Villefranche 1901 - Rue de Belleville -
- Anne née le 25/09/1883 à Savigneux; mariée à Lyon 3e le
10/03/1910 avec André Dominique Josué ALIOT.
- Louis né le 17/05/1892 à Villefranche au 4 Boulevard
Gambetta; après guerre a vécu à Caluire 6 rue Saint Clair en 1919; au 20
rue Pierre Blanc à Lyon à partir de 1921.
- Pierre Joseph né à Villefranche le 6/06/1896; marié le 12/07/1917 à Lyon
4e avec Marie Madeleine BOREL; après guerre a vécu à Lyon.
- Paul né à Villefranche (34 rue de Belleville) le 17/09/1899.
Son père décède le 4/11/1905 à l'hôpital de Trévoux.
Recensement Jassans Riottier 1906 - Le bourg -
Recensement Fareins 1911 - Le Rougeat -
Recensement Fareins 1911 - Le Perrat - (François DESCOMBES devait être
placé dans une autre commune car il ne figure pas sur le recensement de
1911).
Au moment du conseil de révision François DESCOMBES exerçait le métier
de cultivateur à Fareins.
Il est incorporé le 28/11/1913 au 60e RI 11e compagnie.
La guerre
François DESCOMBES décède de ses blessures le 16/02/1915 à 21 h à Amblemy
(Aisne).
Il est inhumé à la
nécropole nationale Bois Robert d'Ambleny (02 - Aisne) tombe Carré D
Numéro 9.
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Historique du 60e RI |
SOISSONS (12, 13 et 14 janvier 1915.)
On sait assez les traits généraux de cette tragédie mémorable. La vallée
de l'Aisne à Soissons décrit un arc de cercle. Sur la rive droite, un
grand plateau domine le fleuve, et il est creusé de trois profonds
entonnoirs : l'un à Cuffy, l'autre à Crouy, le troisième à Chivres. La
vallée de Crouy est dominée à l'ouest par un éperon appelé la cote 132,
qu'une route à lacets, la route de Béthune, escalade de front. Au pied
de la cote 132 passe la route de Maubeuge et le chemin de fer. Cette
région remplie de grottes et de carrières était tenue solide ment par
l'ennemi; là, en effet, se trouvait la charnière des positions
allemandes. Or, dans les journées qui précédèrent le 12 janvier, nos
troupes de la VIe armée, abordant la route de Béthune, en avaient
conquis un à un tous les lacets et avaient atteint une ferme ...
Extrait des pertes du 60e RI
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