Fareins
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MERCIER François


Ses origines

François MERCIER est né le 21/03/1894 à Fareins au hameau du Perrat.
Son père François avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Antoinette née VITRY avait 23 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François MERCIER mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Fareins 1911 - Le Perrat -

 - Marie Françoise née à Fareins le 18/01/1909; mariée à Fareins le 18/09/1933 avec Claude Louis BERNARD.

Au moment du conseil de révision François MERCIER exerçait le métier de cultivateur.
Son père était décédé le 14/04/1911.
 

La guerre

François MERCIER est ajourné un an pour faiblesse; il est ajourné à nouveau le 26/10/1914.
Il est incorporé au 22e RI le 8/09/1915.
Il passe au 173e RI le 29/07/1916.
Il est tué le 15/12/1916 à la Cote du Poivre.

Historique du 173e régiment d'infanterie.

dont extraits : Le 15 décembre, la pluie et la neige tombent en abondance ; un vent glacial souffle en tempête ; les tranchées sont transformées en ruisseaux de boue dans lesquelles les hommes, lourdement chargés, sont obligés de se tenir droits. Le sol, pétri par les obus, est transformé en une boue innommable.
De 6 heures à 10 heures, après une nuit complète de marche, les hommes très calmes ont attendu avec confiance la minute où ils se porteront à l'attaque du sommet de la cote du Poivre, observatoire merveilleux, d'où l'ennemi depuis des mois épie tous nos mouvements autour et dans Verdun.
A 10 heures précises, les bataillons s'ébranlent et, luttant de vitesse avec le régiment colonial du Maroc, opérant à notre droite, enfoncent la ligne ennemie. En moins d'une heure, ils atteignent tous leurs objectifs. Poursuivant leur marche, ils se portent jusqu'aux batteries ennemies dont ils détruisent les positions et les pièces, ramenant en outre 600 prisonniers.
A la suite de cette attaque, le régiment est cité à l'Ordre de la IIe armée (n° 573) dans les termes suivants : Sous le commandement du colonel BIZARD, a atteint d'un seul élan le sommet de la côte du Poivre (cote 342), fortement organisé et tenu par l'ennemi. Son objectif atteint a poursuivi sa marche en avant, nettoyant les abris, détruisant onze canons, ramenant plus de 600 prisonniers et plusieurs mitrailleuses.