Fareins (Accueil) BALLANDRAS Jean Marie |
BOISSON Louis François
Signalement
Sa vie avant la guerre
La guerre
dont extraits : A partir du 12 septembre, chaque jour est marqué
par des combats très durs dans le voisinage des petits villages de
Cagny, Haute-Braye, Saint-Christophe, Berry,
Chevillecourt, Autrèches
et de la ferme Moufflaye. Nos pertes sont considérables en hommes et en
officiers, comme il est facile d'en juger par la multitude des petites
croix qui marquent l'emplacement de tombes, isolées ou groupées par cinq
ou six, aux lisières des bois comme dans les jardins. Il faut repousser
sans cesse les attaques de l'ennemi dans une région fort difficile et
sur un front où il n'est pas facile d'assurer les liaisons. Le 20
septembre, les Allemands parviennent même à s'emparer d'Autrèches et
Chevillecourt. Dans ce dernier village, ils cernent par un temps de
brouillard intense et grâce à l'existence d'un « trou » dans la ligne,
une fraction importante du 35e . A Autrèches, ils s'emparent du poste de
secours central du régiment et emmènent tout le personnel, y compris le
médecin chef, M. MORVAN. Dorénavant le front de bataille va se fixer sur
ce point. Du 20 septembre 1914 au 23 juillet 1915, l'ère des grands
combats terminée, le régiment occupe la rive droite de l'Aisne entre
Soissons et Vic-sur-Aisne. La guerre de tranchées va commencer. |