Fareins
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DESCOMBES Jean Claude


Ses origines


Jean Claude DESCOMBES est né le 19/07/1885 à Savigneux.
Son père Jean avait 36 ans et était aubergiste.
Sa mère Claudine née THENON avait 28 ans et était cultivatrice.
Jean Claude, François et Nicolas DESCOMBES étaient frères.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Claude DESCOMBES mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre




Recensement Villefranche 1901 - Rue de Belleville -

 - Anne née le 25/09/1883 à Savigneux; mariée à Lyon 3e le 10/03/1910 avec André Dominique Josué ALIOT.
 - Louis né le 17/05/1892 à Villefranche au 4 Boulevard Gambetta; après guerre a vécu à Caluire 6 rue Saint Clair en 1919; au 20 rue Pierre Blanc à Lyon à partir de 1921.
 - Pierre Joseph né à Villefranche le 6/06/1896; marié le 12/07/1917 à Lyon 4e avec Marie Madeleine BOREL; après guerre a vécu à Lyon.
 - Paul né à Villefranche (34 rue de Belleville) le 17/09/1899.

Son père décède le 4/11/1905 à l'hôpital de Trévoux.


Recensement Jassans Riottier 1906 - Le bourg -

Au moment du conseil de révision Jean Claude DESCOMBES exerçait le métier de journalier à Jassans Riottier.
Il est incorporé le 7/10/1906 au 2e régiment de zouaves.
Il est libéré le 25/09/1908.
Il s'installe à Fareins.


Recensement Fareins 1911 - Le Rougeat - (Jean Claude DESCOMBES est employé de la Société Anonyme des blanchiments et impressions de Villefranche).


Recensement Fareins 1911 - Le Perrat -





Liste électorale Fareins 1914.

Jean Claude DESCOMBES était célibataire.

 

La guerre

Jean Claude DESCOMBES est mobilisé le 3/08/1914 au 2e régiment de zouaves.
Son décès sera fixé au 24/08/1914 date de sa disparition à Auvelais par le tribunal de Trévoux.

Historique du 2e régiment de zouaves.

dont extraits : Le 2e zouaves, qui venait de recevoir un nouveau chef, le lieutenant-colonel Troussel, fut mis à la disposition du général commandant la 198 division et reçut, le 22 août au matin, l'ordre d'enlever le village d'Auvelais.
La tâche était rude et digne des zouaves. Le village, solidement organisé, armé de nombreuses mitrailleuses, et protégé par une puissante artillerie, était tenu par l'élite de l'armée allemande : la Garde impériale. Le terrain, plat et nu, descendait en pente douce vers la Sambre. Impossible d'échapper sur ce glacis aux vues de l'ennemi et au tir inexorable des mitrailleuses! Le 5e bataillon, colonel en tête, n'en partit pas moins à l'assaut, tête haute. Les balles et les obus creusaient dans les rangs des trouées sanglantes. Le colonel Troussel tombait mortellement frappé, mais, pleins d'entrain, les zouaves progressaient quand même.
A 9 h 30, le 5e bataillon atteignait un tas de scories à 150 mètres seulement du village et s'enfonçait comme un coin entre: les premières maisons d'Auvelais et le hameau des Alleux, protégé par une tranchée. Le 1er et le 11e bataillon ne tardaient pas à prolonger le 5e, face au village Mais les mitrailleuses faisaient rage. L'Allemand, caché dans les maisons, souffrait peu. L'artillerie française, prise violemment à partie par les canons de gros calibres, restait muette.

Le régiment s'épuisait et les munitions devenaient rares. Le commandant Decherf comprit qu'en continuant la lutte la mort de ses hommes resterait inutile et, vers 12 h. 30, par petites fractions, les zouaves regagnaient les positions de départ. La Garde, épuisée par de lourdes pertes, ne songea même pas à poursuivre ces héros qui, malgré l'infériorité du nombre, les périls du terrain et le manque de moyens matériels, avaient tenu en échec et arrêté la progression des meilleures troupes de l'Allemagne.
Certes, le 2e zouaves n'a pu, le 22; août, enlever Auvelais, mais son rôle n'en a pas été moins glorieux. Les chiffres ont, hélas! leur triste éloquence : les 20 officiers et les 1.006 hommes qui restaient couchés sur le' champ de bataille prouvaient avec éclat que les zouaves de Charleroi étaient bien les dignes héritiers des zouaves de Magenta et de Woerth, qu'ils pouvaient lever fièrement la tête et qu'ils sauraient bientôt venger leurs morts.