DESCOMBES Nicolas
Ses origines
Nicolas DESCOMBES est né le 8/05/1891 à Villefranche.
Son père Jean avait 43 ans et était garçon meunier.
Sa mère Claudine née THENON avait 35 ans et était cultivatrice.
Jean Claude, François et Nicolas DESCOMBES étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Nicolas DESCOMBES mesurait 1.71 m; il avait les cheveux noir et les yeux
jaune verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Villefranche 1901 - Rue de Belleville -
- Anne née le 25/09/1883 à Savigneux; mariée à Lyon 3e le
10/03/1910 avec André Dominique Josué ALIOT.
- Louis né le 17/05/1892 à Villefranche au 4 Boulevard
Gambetta; après guerre a vécu à Caluire 6 rue Saint Clair en 1919; au 20
rue Pierre Blanc à Lyon à partir de 1921.
- Pierre Joseph né à Villefranche le 6/06/1896; marié le 12/07/1917 à Lyon
4e avec Marie Madeleine BOREL; après guerre a vécu à Lyon.
- Paul né à Villefranche (34 rue de Belleville) le 17/09/1899.
Son père décède le 4/11/1905 à l'hôpital de Trévoux.
Recensement Jassans Riottier 1906 - Le bourg -
Recensement Fareins 1911 - Le Rougeat -
Recensement Fareins 1911 - Le Perrat -
François DESCOMBES est engagé volontaire pour 4 ans le 30/09/1911 au
titre du 8e régiment de Dragons à Lunéville.
Il est réformé n° 2 par la commission spéciale de Lunéville pour
hypertrophie du cœur et palpitations.
Il est incorporé au 9e régiment d'artillerie le 10/10/1912.
Il est libéré le 17/05/1914.
La guerre
Nicolas DESCOMBES est classé service armé par la commission de Bourg et
incorporé au 171e RI le 21/10/1914.
Il passe au 132e RI le 24/03/1915.
Il est nommé caporal le 22/04/1915 et sergent le 27/06/1915.
Il passe au 173e RI 7e compagnie le 2/03/1917.
Il décède de ses blessures à l'ambulance 15/16 S P 234 à Conty (Somme)
le 11/09/1918 à 4 h 45.
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Historique du 173e RI |
dont extraits : L'enlèvement de Fresnoy porte un coup décisif à la
résistance de l'ennemi. Nos reconnaissances envoyées dans la nuit
signalent sa retraite. La poursuite commence aussitôt en direction de
Gruny. Le 173e dépasse successivement Tilloi, Rethonvillers,
Billancourt, Languevoisin.
Le 29 août, dans la soirée, il enlève les villages de Breuil et de
Moyencourt, malgré les difficultés du terrain, descendant en pente douce
vers l'ennemi qui, installé sur le canal, dominant le secteur d'attaque,
l'arrose avec précision par des tirs de mitrailleuses et par des
concentrations à vue d'artillerie de tous calibres. A notre droite et à
notre gauche, les attaques du 112e et des divisions de chasseurs n'ont
pu déboucher. Le 30, le régiment est remplacé par le 55e R. I., il va
stationner en réserve de D. I. autour de Billancourt. Le 1 er septembre,
relevé par le 5e groupe de B. C. P., il va s'embarquer à
Rosières-en-Santerre le 7 septembre et vient au repos dans la région de
Flers-sur-Noye et Essertaux, où il stationnera jusqu'au 19 septembre
1918.
Extrait des pertes du 173e RI.
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