HAUTIN André
Ses origines
André HAUTIN est né le 13/09/1889 à Fareins au hameau de Gourlas.
Son père Antoine avait 54 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née LAPIERRE avait 39 ans.
Antoine HAUTIN était veuf de Marie DURET.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
André HAUTIN mesurait 1.55 m; il avait les cheveux brun et les yeux
roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Fareins 1896 - Le Gourlas -
Recensement Fareins 1906 - Le Mas du puits -
Au moment du conseil de révision André HAUTIN exerçait le métier
d'employé en industrie.
Son père était décédé le 27/05/1902.
André HAUTIN est incorporé au 23e RI à compter du 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
Il avait une hernie volumineuse et difficile à maintenir réduite.
Il était employé aux établissements MULSANT à Villefranche.
Liste électorale Fareins 1914 (erreur de 10 ans sur la date de
naissance).
La guerre
André HAUTIN est incorporé au 23e RI le 22/05/1915 (auparavant en sursis
d'appel).
Il passe au 9e bataillon du 44e RI le 27/08/1915 puis au 65e bataillon
de chasseurs à pied (4e compagnie).
Il est blessé le 15/03/1916.
Il décède de ses blessures le 27/03/1916 à Cuperly - Montfrenet -
(Marne).
Il est inhumé à la
Nécropole Nationale de Cheppe (La) (51 - Marne) MONT-FRENET tombe
1477.
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Historique du 65e BCP |
dont extraits : Le 20 février, le Bataillon défile à Cuperly
devant le Président de la République. Le 25 février, le général GOURAUD,
commandant de la 4e armée, le désigne pour reprendre la crête du Bonnet
d’Evèque, en Champagne, qu’une furieuse attaque ennemie venait d’enlever
à un autre corps. Nos chasseurs s’élancent, franchissent le barrage
d’artillerie et de mitrailleuses et atteignent leur objectif en quelques
minutes. En dépit de toutes les contre-attaques de l’ennemi, tout le
terrain conquis est maintenu et organisé. Il a capturé au cours de
l’attaque 120 prisonniers, des mitrailleuses. Le soir, le général
GOURAUD lui télégraphie ses félicitations.
Quelques semaines en Champagne et quelques semaines de repos à La
Cheppe, et le 65e est transporté à Verdun (13 mai 1916). |