RUY Antoine
Ses origines
Antoine RUY est né le 20/12/1892 à Villeneuve à Chantreins.
Son père Ennemond avait 46 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne née RADISSON avait 41 ans.
Ses parents se sont mariés à Villeneuve le 29/11/1877.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine RUY mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain clair et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Villeneuve 1896 - Les Communaux -
Recensement Villeneuve 1911 - page 11/19 -
- Marie née le 9/08/1878 à Villeneuve; mariée le 9/12/1899 à Villeneuve
avec Jean PREVOT.
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Catherine née le 30/04/1880 à Villeneuve; mariée à Villeneuve le
18/09/1909 avec Pierre Auguste PELLETIER; décédée à Mizérieux le
21/03/1966.
- François né le 24/03/1882 à Villeneuve.
- Jean né le 11/09/1886 à Villeneuve; décédé à Fareins le 14/05/1962.
Au moment du conseil de révision Antoine RUY exerçait le métier de
cultivateur.
Il est classé soutien de famille le 4/09/1913.
Il est incorporé au 23e RI le 10/10/1913.
Liste électorale Fareins 1919. (Il semble qu'il y ait une erreur de
date sur Ennemond RUY : 1866 au lieu de 1846).
La guerre
Antoine RUY disparait le 31/08/1914 au combat de la Planchette.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
11/08/1920.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Villeneuve.
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Historique du 23e RI |
Dont extraits : Le dimanche 30 août, à 4 heures du matin, le 23e
quitte Gérardmer pour prendre part à la bataille dite de Saint-Dié ;
dans le courant de la journée, il est durement engagé dans la région à
l'est de Sailly-sur-Meurthe et ne peut atteindre, malgré ses efforts,
les objectifs qui lui étaient assignés (cote 467 - hauteur de la
Planchette-Entre-deux-Eaux
- cote 154).
Il reprend l'attaque le lendemain, 31, à travers un terrain jonché de
cadavres ; mais les positions ennemies sont fortement tenues et
organisées ; le tir d'artillerie de tous calibres écrase les bataillons
montant à l'attaque; le Régiment doit refluer.
Il attaque encore le lendemain, 1er septembre, sur la Planchette, le
surlendemain, 2 septembre, sur Mandray. Mais les forces physiques et
morales de la troupe sont épuisées ; depuis 48 Heures, les
ravitaillements n'ont pu arriver aux combattants ; il n'y a, derrière le
Régiment entièrement déployé et soumis à un bombardement continu, ni
renforts ni soutiens. Toutes ces attaques échouent.
En présence de cette situation, le 23e reçoit l'ordre d'organiser
plus au sud la forte crête de Mandray et, en particulier, le col du même
non. Cette organisation est activement poussée du 2 au 4 septembre.
Région de Saint Dié
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