Fareins
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FALCONNET Claude
Ses origines
Claude FALCONNET est né le 27/07/1882 à Genouilleux.
Son père Claude avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née RAPHANEL avait 29 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude FALCONNET mesurait 1.63 m; il avait les cheveux brun et les yeux
gris foncé.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Genouilleux 1891 - hameau les hardies |
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- Claudine née le 7/11/1877 à Genouilleux; décédée à Fareins le
7/02/1960.
-
Jeanne Marie née le 26/10/1879.
- Jean Claude né à Genouilleux le 1/11/1887.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur
à Fareins; les parents étant toujours domiciliés à Genouilleux.
Il est ajourné un an en 1903 pour faiblesse.
Il est incorporé au 23e RI le 15/11/1904 et libéré le 18/09/1906.
Il réside à Fareins à partir du 2/12/1906 chez DESCOMBLES.
Il se marie à Fareins le 28/11/1908 avec Antoinette JUVANON (née à Saint
Germain au Mont d'Or le 24/04/1888; décédée le 4/02/1976 à Messimy) .
Remarque : un de ses frères porte le prénom de Jean Claude mais
il ne s'agit pas du Jean Claude FALCONNET mort à la guerre.
Son frère Jean Claude est né le 1/11/1887 à Genouilleux; Il a divorcé de
son épouse Marie DURAND et s'est remarié avec Marie CHAPOT le
23/04/1923.
En 1933 (le 6/04) il contracte mariage avec Marie BASSET. Il est décédé
le 12/05/1967.
Recensement 1911 Fareins - hameau de la Praye
- Claude né à Fareins le 16/11/1909; marié à Saint Georges de Reneins le
21/06/1938; décédé à Saint Georges de Reneins le 22/09/1953.
- Claudine née à Fareins au hameau de la Praye le 1/03/1911; mariée le
29/01/1935 avec Pierre Antonin BOULON; décédé à Fareins le 20/03/1989.
- Marius né à Fareins au hameau de la Praye le 12/10/1913.
La guerre
Claude FALCONNET est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI (9e
compagnie).
Il disparait le 21/09/1914 au bois des Faites (Vosges).
Le tribunal de Trévoux fixera la date de son décès au 21/09/1914 par un
jugement du 20/05/1920.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Genouilleux.
Extraits historique 23e RI
Le 19, à 8 heures du matin, le Régiment attaque la position
d'Hermanpère en descendant du sommet de l' Ormont par des pentes
boisées, rocheuses et très abruptes, qui rendent difficiles la cohésion
et les liaisons ; l'attaque est menée, a droite, par le 3e bataillon,
qui marche sur le col d'Hermanpère ; à gauche, par le 2e bataillon, qui
cherche à tourner les fermes du même nom en prenant pour objectif la
lisière sud du bois des Faites.
Le 3e bataillon atteint les abords du col, mais s'y heurte à des
tranchées vigoureusement défendues. Le 2e bataillon, en butte à des feux
de flanc et d'écharpe ne peut pas sérieusement progresser. Le froid et
la pluie, l'impossibilité de préparer convenablement les repas, ajoutent
leur influence déprimante à celle causée par la violence des
bombardements ; il faut s'arrêter et la journée du 20 est uniquement
employée à s'organiser sur les positions atteintes.
Et pourtant, le 21 septembre au matin, le 23e attaque encore sur les
mêmes objectifs ; mais la troupe est à bout on n'avance pas.
Le 22, le 2e bataillon (commandant de Chassey) tente un dernier effort,
au point du jour, pour aborder la lisière du
bois des Faîtes ; il se heurte à des tranchées bien garnies et
éprouves les pertes les plus cruelles. Le commandant de Chassey tombe
mortellement frappé, le commandant de la 7e compagnie (capitaine Bus)
est très gravement blessé.
Le bataillon décimé doit refluer vers ses positions de départ (ferme La
Côme, lisière nord de la forêt d'Ormont).
Convaincu par tant d'héroïsme déployé en vain que le morceau est
vraiment trop dur à enlever, le commandant donne, le 23 septembre,
l'ordre de s'organiser sur les positions conquises. C'est la guerre de
positions qui commence; on creuse tranchées et abris avec activité ; on
organise les barrages d'artillerie ; on repousse avec facilité quelques
tentatives ennemies.
Enfin, le 21 octobre, le Régiment est relevé par le 133e, et, pour la
première fois depuis le début de la campagne, il est mis au repos, en
réserve, dans la région de la Voëvre, Saint-Michelsur-Meurthe
(nord-ouest de Saint-Dié).
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