ALACOQUE Gabriel Félix Eugène
Ses origines
Gabriel ALACOQUE est né à Replonges le 27/10/1889 au domicile de Antoine
benoit BROYER.
Son père
Félix était percepteur et avait 29 ans.
Sa mère Marie Eugénie née BROYER avait 22 ans.
Le couple habitait à Billiat.
Gabriel et Louis ALACOQUE étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Gabriel ALACOQUE mesurait 1.67 m; il avait les cheveux noir et les yeux
roux.
Au niveau instruction générale il est classé 5 : bachelier, licencié ...
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision Gabriel ALACOQUE était étudiant en
médecine.
Il a un sursis en 1910 et 1911 pour continuer ses études.
Recensement Montrevel 1911 - Rue des remparts -
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Marcel Henri
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Maurice
Il renonce à son sursis le 2/08/1912 et est engagé volontaire pour 3 ans
le 19/08/1912 au titre du 26e régiment de Dragons.
La guerre
Gabriel ALACOQUE est tué le 7/08/1914 au combat de Dannemarie (Haut
Rhin).
Le courrier de l'Ain du 29/08/1914.
Historique du 26e régiment de Dragons. (gallica.bnf.fr)
Le 1" août, après le débarquement à Montbéliard, il va
cantonner à Froidefontaine et Charmois.
La 8e division
de cavalerie fait partie du secteur de couverture des Hautes-Vosges,
sous le commandement du général commandant le i corps d'armée (Q. G. à
Belfort).
Renforcée d'un bataillon du 44' régiment d'infanterie,
elle a pour mission, dans la zone s'étendant de la frontière suisse à la
voie ferrée Belfort-Mulhouse : De couvrir la mobilisation de la place de
Belfort dans le secteur sud-est, ainsi que celle des forts près de
Montbéliard ; De couvrir la voie ferrée Montbéliard-Belfort ; De
protéger le flanc droit de la 14e division
d'infanterie. Du 2 au 5 août, le régiment prend un dispositif de
surveillance approprié. Le 6 août, il reçoit l'ordre d'envoyer une
reconnaissance sur Dannemarie, pour se rendre compte de l'occupation du
bourg et de l'état des viaducs de Retzviller.
Le 2' escadron (capitaine DE LA BOURDONNAYE), avec deux pelotons
cyclistes, en est chargé.
Dragons et chasseurs franchissent les premiers la frontière, à trois
heures du matin, entre Chavannes les Grandes et Mannspach.
Contre ce village, occupé par les Allemands, se butte le peloton de
pointe du sous-lieutenant MAZOYER. Ce jeune officier, sorti de Saint-Cyr
quelques jours auparavant, reçoit le baptême du feu et mérite la
citation suivante à l'ordre du 7° corps
d'armée : « Attiré dans une .embuscade au cours d'une reconnaissance, a
réussi, grâce à son courage et à sa vigueur, à y échapper et à rapporter
les renseignements importants qu'il avait recueillis. »
Le colonel FORQUERAY prend le commandement du régiment.
Le 7 août, c'est la marche sur Altkirch, avec Mulhouse pour objectif
ultérieur.
Pendant cette opération, le régiment flanque à. droite la 27e brigade
d'infanterie à qui le 4' escadron (capitaine DE LA ROCHÈRE) sert
d'escadron divisionnaire.
Cet escadron subit quelques pertes au cours des reconnaissances qu'il
accomplit. Le capitaine DE LA ROCHÈRE, blessé au début de la matinée,
fait preuve d'une belle énergie : « Au combat d'Altkirch, le 7 août, a
reçu une balle dans l'abdomen et, malgré une sérieuse blessure, est
resté à cheval de sept heures à midi. »
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