RUDE Joseph Alexandre
Ses origines
Joseph RUDE est né le 23/05/1884 à Mantenay Montlin au hameau de
Rouillet.
Son père Pierre Joseph avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Julienne née BADOUX avait 29 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph RUDE mesurait 1.62 m; il avait les cheveux blond et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision Joseph RUDE était ouvrier à
Villefranche sur Saône.
Il est incorporé au 1er régiment d'infanterie coloniale.
Il est libéré le 28/09/1907.
Recensement Chavannes sur Reyssouze 1906 - Guillemot -
Joseph RUDE se marie le 31/01/1909 à Vescours avec Marie Joséphine
CHEVALIER (née à Vescours le 30/03/1888; décédée à Saint Laurent le
8/03/1979) .
Il était alors imprimeur sur tissu à Chavannes sur Reyssouze.
Lieux de séjour entre 1907 et 1914 :
Recensement Servignat 1911 - Grands Charrents -
- Marie Elisa née à Frans le 7/07/1909; mariée à Replonges le 15/05/1928
avec Claude Marius FROPPIER; divorcée à Lyon le 29/04/1928; remariée à
Lyon le 15/1/1955 avec Alphonse BOUTREUX.
Recensement Replonges 1926 - La Madeleine -
La guerre
Joseph RUDE est mobilisé le 3/08/1914 au 5e régiment d'infanterie
coloniale.
Il est blessé par éclat d'obus au genou le 16/04/1917 dans la région de
Troyon (Aisne).
Il décède le 20/04/1917 à l'hôpital complémentaire n° 29 à Martigny les
Bains.
Il est inhumé au Carré militaire MARTIGNY-LES-BAINS (88 - Vosges) tombe
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5e régiment d'infanterie coloniale |
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La bataille du Chemin des Dames |
dont détails :
Attaque du 16 Avril 1917 : En exécution
de l'ordre d'engagement, le 5e régiment
colonial doit attaquer en trois lignes successives de bataillon, dans
l'ordre suivant : 2" bataillon (commandant Charvet), 3e bataillon
(commandant Bertin), 1er bataillon (commandant Braud).
Le secteur de la division comporte en avant de la parallèle de départ
une position intermédiaire depuis longtemps abandonnée par les troupes
françaises et se composant de la « Tranchée Anglaise » et d'un
amoncellement considérable de fils de fer barbelés. Des brèches sont
pratiquées dans ces défenses accessoires pour le passage des troupes
d'assaut. Mais en raison de ces obstacles, le départ ne peut se faire en
vagues successives, la formation en petites colonnes par un doit être
adoptée.
A 6 heures du matin, le 2e bataillon, avec un allant et un enthousiasme
incomparables, s'élance à l'attaque des positions ennemies. Malgré la
difficulté du débouché, les unités suivent le tir de barrage avec une
crânerie et un entrain admirables, jusqu'au delà de la tranchée de Brams,
s'emparent rapidement des première et deuxième lignes allemandes. A ce
moment, le centre et la droite (6e et 5e compagnies) sont accueillis par
le feu violent d'une douzaine de mitrailleuses qui se trouvent dans la
troisième ligne ennemie presque intacte. En un instant, dix officiers,
dont le chef de bataillon et le capitaine adjudant-major, et de nombreux
soldats sont mis hors de combat. Malgré ces pertes énormes, dans un élan
irrésistible, les premières vagues de gauche franchissent la deuxième
ligne ennemie et prennent position dans des trous d'obus, à quinze
mètres de la troisième ligne, constituée par la tranchée de Dresde.
A l'aile droite, la 5e compagnie ne peut plus progresser.
Tout homme montrant sa tête est aussitôt mortellement touché. Bravant la
mort, les chefs de section de cette unité enlèvent leurs hommes à
l'assaut de la troisième ligne allemande ; mais les rafales violentes de
mitrailleuses les obligent à se replier dans la deuxième ligne récemment
conquise......
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Troyon |
Extraits des pertes :
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