SEGUIN Antoine
Ses origines
Antoine SEGUIN est né le 3/03/1890 à Guéreins.
Sa mère Mariette PIVOT avait 20 ans et son père était tisserand à
Guéreins.
Il a pris le nom de SEGUIN lors du mariage de ses parents (père :
François SEGUIN) le 11/11/1893 à Dracé (Rhône).
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine SEGUIN mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain clair et
les yeux bleu clair.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision Antoine SEGUIN exerçait le métier de
cultivateur à Saint Rambert d'Albon dans la Drome.
Ses parents résidaient alors à Belleville.
Il est incorporé au 23e RI le 10/10/1911.
Il est libéré le 12/11/1913.
Le 11/05/1912 il se marie à Taponas (Rhône) avec Marie Antonine MONCEL
demeurant à Taponas et née à Dracé le 7/06/1892 (décédée à Villefranche
le 7/07/1977).
Début 1914 il est à Jassans au pont de Jassans (Maison PASSOT) puis en
juin 1914 à Replonges au hameau de la Madeleine.
La guerre
Antoine SEGUIN est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé par balle le 17/09/1914 dans la région scapulaire gauche.
Il passe au 160e régiment d'infanterie (7e compagnie) le 4/06/1915.
Il est nommé caporal le 4/11/1915.
Il est tué le 29/07/1918 à 18 h au combat du sous secteur des Ormes
(Marne).
Croix de guerre; il est cité à l'ordre du régiment : "Bon gradé
énergique et dévoué; a pris part à toutes les affaires auxquelles le
régiment a pris part."
Il est inhumé à la
Nécropole Nationale Sillery (51 - Marne) tombe 5453.
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Historique du 160e RI |
dont extraits : Dans la nuit du 24 au 25, on monte en ligne sous
un vif bombardement. Après de pénibles déplacements pendant deux nuits,
le régiment relève les 22e et 24e régiments d'infanterie coloniale dans
le sous-secteur d'Ormes (2
kilomètres ouest de Reims). L'ennemi est solidement installé et
se défend désespérément ; une telle armée n'accepte pas du jour au
lendemain un grand revers de fortune ; avec son maté- riel multiple,
elle se cramponne, s'agrippe. Il faudra frapper partout et fort pour
faire éclater la muraille. Pendant quelques jours, nos patrouilles ne
peuvent déjouer sa vigilance. Le 2 août les indices et les
renseignements nous amènent à pousser de l'avant : la position ennemie
est évacuée.
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