ALIBERT Prosper Benoit
Ses origines
Prosper ALIBERT est né le 7/05/1891 à Saint Jean sur Veyle au hameau des
Druillets.
Son père Michel avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née DUCAS avait 30 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Prosper ALIBERT mesurait 1.69 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu jaunâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Replonges 1906 - Puits Guillermin -
- Mathieu né le 20/06/1888 à Saint Jean sur Veyle; décédé le 10/07/1948 à
Saint Laurent sur Saône.
- Marie Claudine née le 14/11/1889 à Saint Jean sur Veyle; décédée le
5/10/1973 à Saint Laurent sur Saône.
- Louis Maxime né le 9/02/1898 à Replonges; marié à Replonges le
15/04/1931 avec Marie Marthe Hortense COMTET; décédé le 15/09/1986 à
Macon.
Au moment du conseil de révision Prosper ALIBERT exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé le 15/10/1912 au 4e régiment de zouaves à Tunis.
La guerre
Prosper ALIBERT est blessé le 15/04/1915 en champagne (section du petit
doigt main gauche).
Il passe au 1er zouaves (3e régiment mixte) le 9/10/1915.
Il est blessé le 19/05/1916 et à Maurepas (plaie de la main droite);
évacué sur l'hôpital S P 150 le 12/09/1916 puis à l'hôpital 63 à Dinard
le 25/09/1916.
Il passe au 9e régiment de marche de zouaves le 10/03/1917
Il est tué le 15/06/1918 à Coeuvres (Aisne).
Il a été cité : Au front depuis le début des hostilités; d'un courage et
d'un dévouement exemplaire; toujours volontaire pour les missions
dangereuses."
Il est inhumé à la Nécropole Nationale Villers-Cotterêts (02 - Aisne)
tombe individuelle 472.
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9e régiment de marche de zouaves |
Le Régiment fait, à cette époque, partie de la 10e Armée
et opère au pied de Soissons. Le 14 juin, il est alerté et relève des
éléments des 398 D. I. et du 8e Zouaves. Le lendemain, sans aucune
reconnaissance préalable, le 28 bataillon, sous le commandement du chef
de bataillon Imbault, est désigné pour participer à une action offensive
avec un bataillon du 418e H. I. Il s'agit de prendre le village de
Cœuvres, de le dépasser et de s'installer sur les contre-pentes à l'Est.
A 3 h. 15, l'attaque se déclenche après une courte préparation
d'artillerie et avec l'appui des chars d'assaut. Malgré les difficultés
du terrain très boisé ou couvert de hautes cultures, le 2e bataillon
s'élance et se rabat face à son objectif. D'un bond, il traverse le
village sous une fusillade intense et s'installe sur les pentes qui
dominent Cœuvres à l'Est. Pendant ce temps, les nids de résistance du
village sont réduits par les équipes, de nettoyeurs et, vers 10 heures,
il ne reste plus un seul Allemand dans Cœuvres.
Le 2" bataillon obtenait pour ce brillant fait d'armes une deuxième
citation à l'Ordre du Corps d'Armée.
« Brusquement désigné pour une opération de nuit, le 2" bataillon « du 9e
Zouaves, sous l'impulsion du chef de bataillon Imbault, officier « de
bravoure connue, s'est élancé le 15 juin avant le jour à l'attaque «
d'un village, brisant toute résistance, capturant 33 prisonniers et « 7
mitrailleuses, laissant à d'autres fractions le soin de réduire des «
maisons organisées dans lesquelles furent pris encore 2 officiers et «
67 hommes. Malgré les pertes et les difficultés provenant d'un terrain «
boisé et abrupt, a atteint, en moins de deux heures, ses objectifs sur «
lesquels des unités s'organisent malgré une violente réaction
d'artillerie et quelques tentatives d'infiltration. »
Extrait pertes du 9e régiment de marche de zouaves.
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