CORDENOD Jean
Ses origines
Jean CORDENOD est né le 27/08/1895 à Replonges au hameau de Palachin.
Son père Claude avait 38 ans et était cordier.
Sa mère Jeanne née MONNET avait 32 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean CORDENOD mesurait 1.61 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Replonges 1906 - Le Palachin -
- Antoine né le 28/11/1890 à Replonges au hameau de La
Madeleine; marié le 10/11/1920 à Replonges avec JANAUDY Marceline.
- Elise née le 31/12/1892 à Replonges au hameau de Palachin;
mariée le 16/08/1913 à Replonges avec Jean PANAY; décédée le 1/02/1989 à
Macon.
- Louis Antoine né le 1/07/1897 à Replonges au hameau de Palachin; marié
le 29/04/1920 à Saint Laurent avec Marguerite SAVERET; décédé le
14/01/1961 à Loyettes.
Recensement Replonges 1911 - Le Palachin - (Jean CORDENOD est
apprenti ébéniste).
Au moment du conseil de révision Jean CORDENOD exerçait le métier
d'ébéniste.
La guerre
Jean CORDENOD est incorporé à compter du 16/12/1914 au 35e RI.
Il passe au 42e RI le 10/05/1915.
Il est tué entre le 25 et le 29/09/1915 à Souain dans la Marne.
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Historique 42e R I |
dont extraits :
Au milieu du mois d'août, le Régiment est transporté en chemin de fer
jusqu'à Saint-Hilaire-au-Temple (Marne) et travaille pendant un mois à
l'organisation d'un secteur d'attaque, en vue de l'offensive générale
projetée en Champagne.
Le 25 septembre, à 9 h.15, le Régiment ayant reçu comme mission
d'atteindre, dans un élan brutal et irrésistible, les hauteurs qui
dominent les rives S. de la Py, sort sans hésitation de la tranchée de
départ. Pendant toute la journée les vagues progressent malgré le feu
meurtrier des mitrailleuses allemandes ; plusieurs canons et de nombreux
prisonniers sont capturés. Le Régiment profite de la nuit pour se
réorganiser.
Le 26 au matin, il est lancé à l'assaut de la tranchée des Tantes ; ses
tentatives se poursuivent jusqu'au 29 et, quand il est relevé dans la
nuit du 29 au 30, il avait conquis la tranchée et l'occupait solidement
ayant repoussé tous les retours offensifs de l'ennemi.
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