PAILLOUX Claude Eugène
Ses origines
Claude Eugène PAILLOUX est né le 17/09/1890 Replonges au hameau de
la Levée.
Son père Louis avait 31 ans et était chaudronnier.
Sa mère Marie née PELARD avait 34 ans et était couturière.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Eugène PAILLOUX mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux bleu clair.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Replonges 1906 - La levée -
Au moment du conseil de révision Claude Eugène PAILLOUX exerçait le métier
de cuisinier à Paris 9e au 43 rue Godot de Mauroy.
Il est incorporé au 133e RI à compter du 7/10/1911. Il est atteint de
tuberculose pulmonaire.
En 1913 il réside à Villefranche (Alpes Maritimes) comme cuisinier au
Rivière Palace.
Par la suite il ira à Londres et à Paris.
La guerre
Claude Eugène PAILLOUX est mobilisé le 2/08/1914 au 333e RI (20e
compagnie).
Il est nommé caporal le 7/09/1914.
Il disparait le 26/09/1914 à la ferme d'Artauville près d'Athienville
(Meurthe et Moselle).
Son décès sera fixé au 26/09/1914 par le tribunal de Bourg le
26/04/1920.
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Historique du 333e régiment d'infanterie |
Dont extraits : La France est sauvée; elle respire depuis
la victoire de la Marne.
Là-bas dans le Nord, la « Course à la Mer » se poursuit.
En Lorraine, on monte la garde, prêt à attaquer quand l'ordre en sera
donné, prêt à repousser l'ennemi s'il veut recommencer.
Dans son secteur de Crion, le 333e s'organise, travaillant sans relâche.
Du 14 au 26 Septembre, tout en prenant les avant-postes, il établit de
solides tranchées.
Entre temps, pour se conserver la main en vue de la reprise de la marche
en avant, il multiplie les patrouilles et les reconnaissances. C'est une
bonne émulation entre les compagnies, et les chevau-légers ont des
souvenirs cuisants de certaines embuscades, surtout à Hénaménil.
Mais la lutte recommence très dure dans le Nord. Il faut l'alimenter et,
pour cela, diminuer la densité des troupes en Lorraine, comme dans tous
les secteurs relativement calmes. Il en résulte pour ceux qui restent,
en particulier pour le 333e, qui partait au repos le 26, des efforts
plus continus et une augmentation de front.
Par suite, plus d'activité et de fatigue.
Aussi, dès le 27 reprend-il le chemin des avant-postes. Le 28, il
s'installe dans le secteur Athienville- Jumelles d'Arracourt, où le même
travail qu'à Crion recommence avec autant d'énergie, de fatigue, de
sacrifices obscurs.
Lorsque le Régiment quittera ce secteur, il y laissera des points
d'appui solides, véritables chefs d'œuvre, comme Bénamont, les Jumelles,
Arracourt, Ranzey. Le 333" qui à Gerbéviller s'était montré excellent
régiment de choc, s'est révélé, dans le secteur d'Athienville,
merveilleux organisateur de terrain.
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