Replonges
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TRICAUD François
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JOLY François (Francisque)


Ses origines

François JOLY est né le 17/10/1889 à Feillens.
Son père Philibert avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Antoinette née GAILLARD avait 26 ans.
Bien que son prénom officiel soit François il devait être appelé "Francisque" voir recensement 1906.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François JOLY mesurait 1.62 m; il avait les cheveux noir et les yeux brun.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Replonges 1906 - Le Creux -

 - Joseph né le 16/07/1892 à Replonges au hameau de la Madeleine; blessé par éclat d'obus à la jambe droite; marié à Feillens le 24/02/1916 avec Victorine COUTURIER; a vécu à Crottet.
 - Laurent né le 23/11/1896 à Replonges; engagé volontaire pour 4 ans en juillet 1916; marié à Prissé (Saône et Loire) le 27/12/1924 avec Joséphine CHARDIGNY; décédé le 30/10/1979 à Thoissey.
 - Marie Antoinette née le 27/08/1898 à Replonges au hameau de l'Ecarron; mariée à Replonges le 21/12/1920 avec Henri Paul BROYER.


Au moment du conseil de révision François JOLY exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 5e régiment d'artillerie de campagne à compter du 1/10/1910.
Il est libéré le 1/10/1912.

François JOLY se marie le 3/03/1914 à Feillens avec Marie Antonine COUTURIER.
Le couple a une fille Marcelline née le 17/01/1915 à Replonges au hameau de l'Ecarron; mariée à Replonges le 16/04/1932 avec Charles MOREL.


Liste électorale Replonges 1914.
 

La guerre

François JOLY est mobilisé le 3/08/1914 au 5e régiment d'artillerie de campagne.
Il passe au 38e régiment d'artillerie le 10/12/1916, au 41e régiment d'artillerie de campagne le 16/01/1917, au 245e régiment d'artillerie le 1/04/1917, au 5e régiment d'artillerie de campagne le 18/12/1917 et enfin au 107e régiment d'artillerie lourde (7e groupe Etat major) le 19/02/1918.
Il décède de maladie (abcès d'origine dentaire) le 1/08/1918 à l'hôpital d'évacuation n° 18 à Meaux (Seine et Marne).
 

Extrait gallica.bnf.fr : 7e GROUPE

Le 7e groupe (19e, 20°, 21e batteries, 7e C. L.) a été créé au C. O. A. L. d'Àreis-sur-Aube le 4 avril 1918. Il est armé de 155 C. S. 1917; le personnel est formé par un noyau d'artillerie lourde provenant de l'intérieur et deux organes d'artillerie de tranchée, les 101e batteries des 225e et 262e R. A. C.

1918
Son instruction étant jugée suffisante), le groupe quitte, le 31 mai, son cantonnement et se rend par étapes à Vauciennes où il arrive le 2 juin.
Le lendemain les trois batteries s'installent à la sortie nord de Fleury-la-Rivière, vers la route Fleury-Nanteuil-la-Fosse, où elles exécutent quelques tirs pour le compte de la 41e division.
Le 20 juin, le groupe reçoit l'ordre de rejoindre la 5e armée et gagne Villemeneux. (6 kilomètres sud-est de Lizy-sur-Ourcq).
Affecté organiquement à là 104e D. I., le 7e groupe du 107e R. A. L. est d'abord employé à l'organisation des positions de deuxième ligne, puis il est mis à la disposition de la 2e division du 3e C. A. U. S. pendant la durée des opérations sur le bois de la Roche et la cote 204.
Le groupe quitte Villemeneux le 26 juin et prend position aux environs de Domptin ayant pour mission la destruction des ouvrages ennemis en arrière de Vaux. L'opération ayant réussi, il rejoint sa D. I. et va occuper de nouvelles positions en vue des opérations projetées.

Deuxième bataille de la Marne (Ourcq). — Les batteries occupent des emplacements dans la région Germigny - Pernant, lorsque notre offensive se déclenche le 18 juillet. Dans la journée, elles se portent à l'est de Veuilly, réalisant un bond de cinq kilomètres à la poursuite de l'ennemi. Le groupe suit la progression de nos troupes et finalement s'établit à l'Hermitage où il reçoit l'ordre d'alter au repos près de Marizy-Saint-Mard, du 29 juillet au 8 août.