PREVEL Louis
Ses origines
Louis PREVEL est né le 19/06/1893 à Replonges au hameau du Creux.
Son père Jean avait 25 ans et était cultivateur.
Sa mère Victorine née CATHERIN avait 23 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis PREVEL mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Replonges 1906 - Le Creux -
- Joseph né le 13/03/1896 à Replonges au hameau du Creux; marié le
1/06/1918 à Feillens avec Marie Albertine BERRY; décédé le 21/07/1969 à
Replonges.
- Marius né le 10/03/1900 à Replonges au hameau du Creux; marié le
24/04/1924 à Replonges avec Claudia Marie LUCET; décédé à Pont de Veyle
le 11/09/1969.
- Marie Angèle née le 10/04/1904 à Replonges au hameau du Creux; mariée le
21/11/1924 avec Henri Philibert CATHERIN.
Recensement Replonges 1911 - Le Creux -
Au moment du conseil de révision Louis PREVEL exerçait le métier
d'agriculteur.
Ses parents résidaient alors à Manziat.
Louis PREVEL est incorporé le 26/11/1913 au 21e bataillon de chasseurs à
pied (groupe cycliste).
La guerre
Louis PREVEL passe au 23e RI.
Il est blessé le 31/08/1914 au combat de la Planchette.
Il décède de ses blessures le 31/10/1914 à l'hôpital mixte de Valence.
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Historique du 23e RI |
Dont extraits :
Le dimanche 30 août, à 4 heures du matin, le 23e quitte Gérardmer
pour prendre part à la bataille dite de Saint-Dié ; dans le courant de
la journée, il est durement engagé dans la région à l'est de
Sailly-sur-Meurthe et ne peut atteindre, malgré ses efforts, les
objectifs qui lui étaient assignés (cote 467 - hauteur de la
Planchette -
Entre-Deux-Eaux - cote 154).
Il reprend l'attaque le lendemain, 31, à travers un terrain jonché de
cadavres ; mais les positions ennemies sont fortement tenues et
organisées ; le tir d'artillerie de tous calibres écrase les bataillons
montant à l'attaque; le Régiment doit refluer. Il attaque encore le
lendemain, 1er septembre, sur la Planchette, le surlendemain, 2
septembre, sur Mandray. Mais les forces physiques et morales de la
troupe sont épuisées ; depuis 48 Heures, les ravitaillements n'ont pu
arriver aux combattants ; il n'y a, derrière le Régiment entièrement
déployé et soumis à un bombardement continu, ni renforts ni soutiens.
Toutes ces attaques échouent.
Extraits JMO du 23e RI
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