Replonges
(Accueil)

ALACOQUE Gabriel
ALACOQUE Louis
ALIBERT Marius
ALIBERT Prosper
AUGOYAT Pierre
BERNARDET Jean Marie
BERNOLIN Marius
BOURGEOIS Pierre
BRIVET Joseph
BROYER Hubert
BROYER Joanny
BROYER Louis Marius
BROYER Maxime
BROYER Philippe
BROYER Pierre
BUTILLON Georges
BUTILLON Jean
CHAMPANAY Louis
CHAMPLY Claude Michel
CHARTON Tony
CHATELET Édouard Joseph
CHATELET Maxime
COMTET Eugène
CORDENOD Jean
DESMARIS Alexandre Joseph
DOMBEY Vincent
DUCAS Emile
DUCAS Louis
DUCAS Marcel
EXTIER René Jean François
FENOUILLET Benoit
FLAMAND Benoit
FLAMAND Jean Marie
FLAMAND Pierre
FONTANEL Louis
FORESTIER Célestin
GOUDEFER Laurent
GRANGER Joanny
JACQUET Alfred
JOLY Francisque
LACOUR Francisque
LACOUR Louis
MANIGAND Jean Marie
MARGUE Benoît Francisque
MARGUIN Louis
MAURIN Philippe
MINGRET Marius
MONTERRAT Claudius
MORIER Eugène Philibert
NALLET Jean
NALLET Joannes
NALLET Philibert
NILLON Henri
NIZET Pierre
PAILLOUX Eugène
PERRAUD Benoit
PERROUSSET Jean Baptiste
PREVEL Louis
PRUDENT Alexandre
RENAUD François
RETY Joseph
REY Antoine
RION Claude
RION Jean Marie
RUDE Joseph
SEGUIN Antoine
SURATEAU Louis
THEVENARD Clovis
TRICAUD François
VERCHER Joanny
VOISIN Jean Benoit










 

 

REY Joseph Auguste

 

Une inscription au nom de REY Antoine mort à 21 ans est gravée sur le monument aux morts de Replonges.
Il s'agit probablement de REY Joseph Auguste qui a vécu à Replonges et a été tué à 21 ans (1893 -1914).

Ses origines


Joseph Auguste REY est né le 26/04/1893 à Lyon 2e.
Son père Casimir Emile avait 28 ans et était camionneur.
Il résidait au 14 cours Charlemagne.
Sa mère Marie Antoinette née JUGNET avait 27 ans.
Ses deux parents décède et son grand père Jean Baptiste JUGNET de Replonges devient son tuteur.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph Auguste REY mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Replonges 1911 - La Madeleine -

Joseph Auguste prénommé "Antoine" réside chez son grand père; il devait être forgeron chez Antoine JUGNET son oncle.



Recensement Replonges 1911 - La Madeleine -


Au moment du conseil de révision Joseph Auguste REY exerçait le métier de forgeron.
Il est incorporé le 26/11/1913 au 2e régiment d'artillerie coloniale.

 

La guerre

Joseph Auguste REY est tué le 22/08/1914 à Rossignol (Belgique).

Historique du 2e régiment d'artillerie coloniale.

Le 22 août 1914, la 3° division coloniale entre en Belgique et se porte en une seule colonne sur Neufchâteau, par Saint Vincent et Rossignol. L'artillerie marche encadrée dans la colonne d'infanterie.
L'ordre de la IVe armée pour la journée du 22 août 1914 est net : « Attaquer l'ennemi partout où on le rencontrera".
Celui-ci s'est terré dans la grande forêt de Chiny et de Neufchâteau et s'y est organisé solidement.
Le choc se produit, terrible.
Notre valeureuse infanterie s'engage avec impétuosité ; ses vagues se brisent contre les obstacles organisés par l'ennemi et sont fauchées successivement par des feux nourris de mitrailleuses et de mousqueterie. La baïonnette ne prévaut pas contre les obstacles matériels et nos vétérans des guerres coloniales succombent héroïquement fauchés net en plein élan.
Le 2e régiment d'artillerie coloniale s'engage précipitamment, à faible portée de l'adversaire, et soutient bravement son infanterie. Ses servants sont fauchés par les feux concentrés de l'artillerie ennemie et des mitrailleuses qui prennent les batteries de front, d'écharpe et même de revers. La plupart des officiers sont tués ou blessés. Les caissons sautent successivement.

Malgré les pertes, en dépit de la violence du feu ennemi, des explosions de caissons qu'il provoque, le tir continue pendant plusieurs heures. Les canons disponibles continuent à cracher leur mitraille sans interruption, servis par un personnel restreint, parfois même par des officiers.
C'est l'enfer, et c'est la mort.
Le 2° régiment d'artillerie coloniale après neuf heures d'un combat acharné, d'une violence inouïe, presque à bout portant, privé de munitions, coupé. de l'arrière, n'ayant presque plus d'officiers valides, combat jusqu'à l'attaque à la baïonnette et succombe enfin à 19 heures, submergé sous un flot puissant d'ennemis qui réussissent à s'emparer des derniers débris de cet héroïque régiment dont le sacrifice total à permis de retirer du combat et de regrouper pour les luttes futures les quelques éléments restants de nos valeureux régiments de marsouins.
Gloire à nos braves tombés héroïquement pour la Patrie au cours de cette journée terrible.
Le 2e régiment d'artillerie coloniale cesse d'exister en tant que corps, dès cette date fatale mais néanmoins glorieuse du 22 août 1914.


Rossignol