PERRAUD Benoit
Ses origines
Benoit BERAUD est né le 14/01/1895 à Replonges au hameau du Mollard.
Son père Jean Marie avait 27 ans et était jardinier.
Sa mère
Marie Claudine née CHANAL avait 33 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit PERRAUD mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Replonges 1906 - Pain blanc -
- Marie Louise née le 13/08/1901 au hameau du Pain blanc;
mariée à Replonges le 4/0/1921 avec Francis Félix BERRY; décédée le
23/11/1984 à Saint Laurent sur Saône.
Recensement Replonges 1911 - Hameau de Romanèche - (Benoit PERRAUD était
domestique chez Claude LEMONON).
Au moment du conseil de révision Benoit PERRAUD exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Benoit PERRAUD est ajourné en 1914 pour faiblesse.
Il est incorporé au 15e bataillon de chasseurs à pied à compter du
8/09/1915.
Il est cité à l'ordre de la division le 24/06/1916.
Il est tué devant Cléry (Somme) le 25/08/1916.
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Historique du 15e bataillon de chasseurs à pied. |
dont extraits :
Le 20 août, le 15e bataillon est en ligne devant Cléry. Le 21 août, les
lre, 2e, 3e, 4e compagnies prennent pied dans les éléments qu'occupent
les postes ennemis, réalisant ainsi une avance de quelques centaines de
mètres. Toutes les nuits, des patrouilles sondent le terrain jusqu'aux
lisières de Cléry, se heurtant parfois à des éléments ennemis qu'elles
dispersent.
Le 26 août, en prévision de l'attaque de la division, le bataillon est
porté sur les premières lignes qu'il a établies les nuits précédentes. A
17 heures, des reconnaissances de la lre et de la 2e compagnie, envoyées
sur le village, ne peuvent y pénétrer. Le tir de l'ennemi s'accentue et
les pertes sont lourdes.
Jusqu'à la relève (2 septembre), les patrouilles continuent à
fonctionner sans relâche, et chaque nuit, malgré le bombardement, malgré
de gros orages qui transformaient les trous d'obus en véritables
bourbiers, une avance est réalisée. La citation du chef de bataillon
DUSSAUGE résume heureusement l'attitude de ses chasseurs devant Cléry :
« Chef de corps de très haute valeur ; par des reconnaissances
habilement dirigées pendant la période du 20 août au 1er septembre 1916,
a repris le contact étroit de l'ennemi, attaquant et bousculant sans
cesse ses postes avancés, jusqu'au moment où, après une progression de
pjus de 500 mètres, arrivé à dis tance d'assaut de Cléry, il a constitué
une base de départ solide. A obtenu de son bataillon, malgré de très
violents bombardements et des pertes sensibles, un effort superbe qui a
largement contribué aux succès ultérieurs. »
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