Replonges
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TRICAUD François
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BERNOLLIN Jean Marius


Ses origines


Etat civil
Jean Marius BERNOLLIN est né le 3/03/1898 à Replonges au hameau de La Lye.
Son père Laurent avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Benoite Césarine née FENOUILLET avait 25 ans.
Son nom est orthographié de façon différente sur le monument aux morts et les documents officiels.


Monument aux morts

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Marius BERNOLLIN mesurait 1.75 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Replonges 1911 - La Lye -

 - Jean Louis né le 18/10/1893 au hameau de La Lye.
 - Joannes né le 19/04/1904 au hameau de La Lye; marié le 26/02/1927 à Replonges avec Marie Clotilde BENOIT.

Au moment du conseil de révision Marius BERNOLLIN exerçait le métier de cultivateur.


 

La guerre

Marius BERNOLLIN est incorporé à compter du 2/05/1917 au 133e RI.
Il passe au 23e RI le 19/10/1917 et au 9e RI le 25/03/1918.
Il décède de ses blessures le 22/07/1918 à l'ambulance 8/2 S P 36.
Il est d'abord inhumé au cimetière militaire d'Acy en Multien puis transféré au cimetière militaire de Verbérie le 9/11/1921 tombe 667.

Historique du 9e régiment d'infanterie

Dont extraits :
Après quatre jours de repos dans la région de Mussey, le 9e est embarqué en toute hâte et arrive le lendemain 10 juin à Pont-Sainte-Maxence. Il s'agit de barrer la route a l'envahisseur, qui menace Compiègne ; cependant, les héroïques divisions qui se sont jetées en travers de son chemin, réussissent à lui claquer la porte au nez (9 et 10 juin). Le 9e n'a pas à intervenir. Il est bientôt amené à remplacer la 26e division sur ses emplacements de fin de combat, à quelques kilomètres de la Ferte-Milon ; là, comme sur le Matz, le flot ennemi vient d'être endigué. Point de tranchées, point d'abris, c'est la situation fies troupes en fin de bataille, presque sans organisation défensive : tout est à créer. Le 9e s'y emploie activement; bien mieux, il améliore, par une opération locale extrêmement brillante, la position précaire du village de Troesne, s'emparant d'une carrière et d'un bois, redoutablement défendus et capturant la demi-compagnie qui l'occupe. (Citation du ter bataillon à l'ordre de la 33e D.I.).

C'est alors que, sur l'ordre du commandant en chef, toutes les troupes en secteur, le 18 juillet, sans préparation d'aucune sorte, se mettent en marche à 4 heures 35 du matin et bousculent l'ennemi par la rapidité imprévue de la manoeuvre. C'est la contre-offensive qui va libérer d'un seul coup la presque totalité du département de l'Aisne, le premier acte de la victoire décisive.

Le 9e, commandé tour à tour par le colonel Leroux et le chef de bataillon Becker, se taille une large part de gloire dans ces journées historiques. Marchant tout d'abord dans le sillage des deux autres régiments de la division, qui ont enfoncé les premières défenses sur la rive gauche de l'Oucq, bientôt son tour arrive de se précipiter dans la mêlée.

Il emporte de haute lutte Vichel-Nanteuil, où la compagnie Serres se couvre de gloire ; Breny, Armentières sont enlevés, malgré les feux meurtriers qui le déciment de tous côtés ; une brillante charge à la baïonnette assure définitivement la conquête du village d'Armentières et vaut au 2e bataillon une citation à l'ordre de la 33e division.