COMTET Eugène Elisée
Ses origines
Eugène COMTET est né le 29/01/1881 à Bourg en Bresse au 16 rue
Bourgmayer.
Son père Jean Louis avait 30 ans et était jardinier.
Sa mère Claudine née CHANEL avait 26 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Eugène COMTET mesurait 1.68 m; il avait les cheveux brun et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision Eugène COMTET exerçait le métier de
journalier à Bourg.
Ses deux parents étaient décédés et son tuteur habitait Bourg en Bresse.
Il est incorporé au 133e RI le 15/11/1902 puis passe au 35e RI le
6/05/1905.
Il est libéré le 23/10/1905.
En mai 1907 il est à Replonges.
Eugène COMTET se marie le 20/11/1907 à Replonges avec Catherine BONNERUE
lingère à Replonges et née dans cette commune le 18/07/1882.
Recensement Replonges 1911 - La Madeleine -
- Marie Jeanne née à Replonges le 6/07/1909; mariée le 6/07/1929 à Macon
avec François Louis MOLLAY.
- Claudia Eugénie née à Replonges le 30/04/1911; mariée à Replonges le
19/11/1934 avec Marcel Antoine CANDY.
Liste électorale Replonges 1914.
La guerre
Eugène COMTET est mobilisé au 23e RI le 12/08/1914.
Il disparait le 22/09/1914 à l'attaque du bois des Faites (Vosges).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 6/09/1920.
|
Historique du 23e RI |
Le 19, à 8 heures du matin, le Régiment attaque la position
d'Hermanpère en descendant du sommet de l' Ormont par des pentes
boisées, rocheuses et très abruptes, qui rendent difficiles la cohésion
et les liaisons ; l'attaque est menée, a droite, par le 3e bataillon,
qui marche sur le col d'Hermanpère ; à gauche, par le 2e bataillon, qui
cherche à tourner les fermes du même nom en prenant pour objectif la
lisière sud du bois des Faites.
Le 3e bataillon atteint les abords du col, mais s'y heurte à des
tranchées vigoureusement défendues. Le 2e bataillon, en butte à des feux
de flanc et d'écharpe ne peut pas sérieusement progresser. Le froid et
la pluie, l'impossibilité de préparer convenablement les repas, ajoutent
leur influence déprimante à celle causée par la violence des
bombardements ; il faut s'arrêter et la journée du 20 est uniquement
employée à s'organiser sur les positions atteintes.
Et pourtant, le 21 septembre au matin, le 23e attaque encore sur les
mêmes objectifs ; mais la troupe est à bout on n'avance pas.
Le 22, le 2e bataillon (commandant de Chassey) tente un dernier effort,
au point du jour, pour aborder la lisière du bois des Faîtes ; il se
heurte à des tranchées bien garnies et éprouves les pertes les plus
cruelles. Le commandant de Chassey tombe mortellement frappé, le
commandant de la 7e compagnie (capitaine Bus) est très gravement blessé.
Le bataillon décimé doit refluer vers ses positions de départ (ferme La
Côme, lisière nord de la forêt d'Ormont).
|