Replonges
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AUGOYAT Pierre


Ses origines


Pierre AUGOYAT est né le 22/08/1894 à La Chapelle du Mont de France au domicile de son grand père Jean Marie AUGOYAT.
Sa mère Françoise AUGOYAT avait 26 ans; son père était inconnu.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre AUGOYAT mesurait 1.74 m; il avait les cheveux noir et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Replonges 1906 - Le Creux -

 - Marie née le 28/05/1891 à La Chapelle du Mont de France de père inconnu.


Au moment du conseil de révision Pierre AUGOYAT exerçait le métier de cultivateur à Peyzieux.
Sa mère vivait à Replonges.


Recensement Replonges 1911 - Le Creux -

 

La guerre

Pierre AUGOYAT est incorporé au 3e régiment de Zouaves (41e compagnie) à compter du 12/09/1914.
Il est blessé le 10/05/1915 à la Cote 140 dans le Pas de Calais (plaie par balle à la cuisse droite).
Il sera soigné jusqu'au 30/06/1916 date à laquelle il retourne au combat.
Il est tué le 15/11/1916 à Verdun Douaumont.

3e régiment de marche de Zouaves

Dont extraits :
Verdun Novembre 1916
De nouveau, la Division est appelée à VERDUN ; elle doit y occuper un secteur au Nord-est de la ville. La 73e Brigade monte en ligne la première.Elle sera relevée dans quelques jours par la 74e Brigade, placée en réserve à la citadelle.
Nuit et jour, le canon tonne sans arrêt. Des reconnaissances sont envoyées les 7, 8 et 9 Novembre. Elles reviennent harassées, racontant les visions dont elles ont été témoins.
DOUAUMONT, que l'ennemi avait conquis au prix de pertes inouïes, lui a été de nouveau arraché après de durs combats, et c'est le terrain bouleversé de la lutte que nous devons occuper. Maintenant, sur les glacis du fort que les Français tiennent pour toujours, l'artillerie ennemie déverse sans compter, des projectiles de tous calibres. Les bois n'existent plus ; le terrain argileux, fouillé par la mitraille, sans cesse retourné par de formidables explosions, s'est transformé sous l'action de la pluie et de la neige en une mer de boue gluante. Malheur à qui s'écarte des pistes où l'on enfonce déjà jusqu'à mi-jambe ; il court grand risque de s'enliser et de périr s'il n'a le bonheur d'être retiré par plusieurs camarades.
C'est dans de pareilles conditions que le 3e Zouaves tient ce secteur, du 12 au 24 Novembre ; les bataillons occupant successivement par périodes de 4 jours, soit les premières lignes, soit les environs de 2600, soit enfin les QUATRE CHEMINÉES.
La tâche est particulièrement dure sur les glacis du fort où les zouaves, blottis dans les trous, plongés jusqu'au ventre dans une eau boueuse, observent sans broncher la consigne donnée : tenir !
Et ils tiennent sous le marmitage incessant, sous la neige et malgré la faim, car le ravitaillement est presque illusoire ; c'est ainsi que le 13 Novembre, il n'arrive à un bataillon qu'un seul bidon de vin pour tout son effectif.
Aux agents de liaison est dévolue une tâche ingrate et difficile. Dans la nuit noire, pour remplir leur mission, ils risquent de s'enliser ou de se perdre.
En deuxième ligne, en réserve, la situation est aussi pénible ; l'allemand était encore là il y a quelques jours ; il connaît tous les coins où il est possible de s'abriter et son tir précis en est la preuve ; mais l'entrain du 3e Zouaves résiste à tout.