DUCAS Claudius Marcel Amédée
Ses origines
Marcel DUCAS est né le 24/01/1898 à Replonges au hameau du Puits
Guillermin.
Son père Claude avait 39 ans et était cultivateur.
Sa mère Marguerite Claudine née DAGALLIER avait 31 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Marcel DUCAS mesurait 1.68 m; il avait les cheveux noir et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Replonges 1906 - Le Puis Guillermin -
Recensement Replonges 1911 - Le Puis Guillermin -
- Mélanie Hélène née le 31/08/1890 au hameau du Puits Guillermin.
- Francisque Claudius né le 30/08/1894 à Replonges; blessé en janvier
1915; a été amputé du pied droit.
- Ernest Félix né le 21/07/1900 à Replonges au hameau du Puits Guillermin;
marié le 27/02/1930 à Replonges avec Marie VINCENT; décédé le 4/10/1988
à Macon.
- Jules André né le 25/12/1906 au hameau du Puits Guillermin.
- Claudia Paule née le 25/01/1908 au Puits Guillermin; mariée à Replonges
le 22/06/1929 avec Roger Victor CANIER; décédée le 27/11/1987 à Dortan.
Au moment du conseil de révision Marcel DUCAS exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Marcel DUCAS est incorporé le 2/05/1917 au 133e RI.
Il passe au 23e RI le 19/10/1917 puis au 54e RI le 18/03/1918.
Il est tué le 23/07/1918 dans le secteur de Vierzy (Aisne).
Il est inhumé dans le cimetière civil de Vierzy.
Il est cité à l'ordre du régiment le 14/08/1918 : "Soldat brave et
courageux; fusilier mitrailleur d'élite tué à son poste de combat le
23/07/1918."
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54r régiment d'infanterie |
dont détails :
Journée du 18 juillet. — Le 18 juillet à 4 h. 30 du
matin, sans préparation d'artillerie, précédée de ses chars d'assaut
Renault, la 10e armée déclanche son attaque et entre comme un coin dans
le flanc allemand. Presque d'un seul élan, elle progresse de 7
kilomètres en profondeur portant sa gauche devant Soissons, son centre
au delà de Chaudun, sa gauche à Noroy-sur-Ourcq.
La 6e armée (Dégoutte), au sud de l'Ourcq, après une préparation d'une
heure et demie, s'élance à son tour et progresse rapidement jusqu'à
l'est de Marizy-Saint-Mars, Courchamps et Belleau.
L'ennemi, complètement surpris, a peu réagi. Nos pertes sont légères et
le butin considérable (12.000 prisonniers, 400 canons).
Du 19 au 21 juillet. — Malgré la réaction allemande devant Soissons, qui
fait perdre quelque terrain à la gauche de la 10e armée, la progression
est générale sur tout le front jusqu'à la Marne et, le 21, la 10e armée
avait atteint les revers orientaux des plateaux du Soissonnais
jusqu'auprès d'Oulchy-le-Château.
La résistance ennemie sur les plateaux du Tardenois.
Assailli sur trois fronts, l'ennemi défend désespérément les flancs de
sa retraite pour sauver son matériel de cette poche où ses
communications sont menacées.
Et chaque jour il appelle de nouveaux renforts pour étayer les deux
bastions dont la résistance le sauvera du désastre, Soissons et les
hauteurs de la Crise à l'ouest, Ville-en-Tardenois et les hauteurs de
l'Ardre à l'est.
Des plateaux à l'ouest de la Crise jusqu'aux hauteurs de Bligny, la
bataille est acharnée. Fère-en-Tardenois succombe le 28, mais à Seringes,
Sergy, Villers-Hagron, nos efforts restent infructueux et ces villages
sont maintes fois pris et reperdus. La bataille semble arrivée à son
point mort.
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