FORESTIER
Jean Célestin
Ses origines
Célestin FORESTIER est né le 5/02/1888 à Replonges au hameau de Mons.
Son père Louis avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Françoise née PROST avait 25 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Célestin PROST mesurait 1.63 m; il avait les cheveux blonds et les yeux
bleu.
Sa vie avant la guerre
Recensement Replonges 1896 - Mons -
Au moment du conseil de révision Célestin FORESTIER exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 7/10/1909.
Il est libéré le 24/09/1911 et revient à Replonges.
Liste électorale Replonges 1914.
La guerre
Célestin FORESTIER est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il disparait le 16/09/1914 au combat d'Autrèches.
Son décès sera fixé au 16/09/1914 par le tribunal de Bourg le 4/05/1920.
Il a été inhumé à Autrèches à proximité de la tranchée du tibia.
Il a été transféré au cimetière militaire de Tracy le Mont le 23/07/1920
(tombe n° 40 carré C).
|
Historique du 44e régiment d'infanterie |
dont extraits :
Enfin, le 9 septembre dans la soirée, les routes à l'horizon se
couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les échelons
d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands vaincus
abandonnent le combat. La première victoire de la Marne est un fait
accompli.
Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun répit. Le 12, il attaque
des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'Aisne, les force à
reculer et franchit la rivière à Vic-sur-Aisne ; toute la division
s'installe sur la rive droite.
Les jours suivants, malgré de furieuses contre-attaques allemandes, le
régiment s'accroche aux plateaux qui dominent la vallée de l'Aisne. Des
combats incessants se livrent, avec des alternatives d'avance et de
recul, pour la possession des ravins de Bout, de Vaux et d'Autrèche.
Dans la nuit du 13 au 14, le 1e bataillon, complètement cerné et séparé
du régiment, réussit, par des feux habilement conduits, à rejeter
l'ennemi sur les baïonnettes du 3e bataillon qui jette à terre une
grande partie des assaillants.
Le 20, au petit jour, les Allemands surprennent les unités en pleine
relève : un instant débordé, le régiment réussit à reprendre pied sur le
plateau de Sainte-Léocade où il s'établit solidement suivant les ordres
reçus.
|