BASSET Maxime Alexandre
Ses origines
Maxime Alexandre BASSET est né le 13/03/1895 à Saint Genis sur Menthon
au hameau du Poyet.
Son père Marie André avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie benoite Josephte Julie née MARCHAND avait 25 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Maxime Alexandre BASSET mesurait 1.61 m; il avait les cheveux et les
yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Mézériat 1906 - Vaudrenant -
Au moment du conseil de révision Maxime Alexandre BASSET exerçait le métier
d'agriculteur.
Recensement Mézériat 1911 - Fay -
Maxime Alexandre BASSET se marie à Mézériat le 5/06/1914 avec
Julie RIVET demeurant à Mézériat et née à Polliat le 14/12/1893
(décédée à Saint Laurent sur Saône le 1/11/1985).
Lors de leur mariage est reconnu Claude Julien.
Le couple a eu deux enfants :
- Claude-Julien (1909-1987) marié le 4 avril 1932 avec
Marie-Eugénie-Félicie COLAS.
- Julie-Juliette-Marcelline (1914-2011) mariée le 17 février 1934
avec Marius-Jean COCHARD.
Julie RIVET se remarie à Mézériat le 14/11/1918 avec Jean Baptiste
JACOMET né à Clarens (Hautes Pyrénées) le 28/11/1885.
La guerre
Maxime Alexandre BASSET est incorporé le 16/12/1914 au 23e RI.
Il passe au 42e RI le 23/06/1915 puis au 35e RI le 17/09/1915.
Il est blessé par balle à la fesse droite le 26/09/1915.
Il revient "aux armées" le 28/01/1916.
Il est tué le 12/05/1916 à 9 h à la
tranchée du Colonel Driant sur la commune de Vaux (Meuse).
Il faisait partie de la 2e compagnie.
Il a reçu la médaille militaire le 2/05/1920 : "Tombé glorieusement pour
la France le 12/05/1916."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il est inhumé à la
nécropole nationale de Fleury-devant-Douaumont tombe 11097.
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Historique du 35e RI |
Dont extraits : Quelques marches à travers les pays
toulois et un mois de travaux en arrière de la pointe de St-Mihiel
constitueront une diversion nécessaire avant le nouvel effort que la
Patrie demandait au 35° pour achever sa tâche devant Verdun. Après avoir
sauvé la ville, il fallait la garder.
Réorganisé par un chef nouveau, figure d'austère et héroïque soldat, le
colonel Roland, le régiment arrive le 14 Avril aux casernes Bevaux. Du
26 Avril au 19 Mai sur le saillant d'Hardaumont et les abords de l'Etang
de Vaux préparations folles d'artillerie, souffrances causées par les
difficultés du ravitaillement, par la pluie incessante, par la boue, par
le souci constant de repousser une attaque éventuelle n'ébranlent
nullement l'énergie de ces hommes.
Pour récompenser le régiment de sa vaillance, on l' envoyait aussitôt
après son départ de Verdun, dans les Vosges se reposer d'abord au
murmure des cascades et sous les grands sapins : Bruyères, Le Tholy, la
Bresse, Cornimont, connurent tour à tour la gaîté du 35e qui ne le
cédait en rien aux chasseurs qu'ils recevaient d'ordinaire. Ce repos
utilisé pour la remise en forme du régiment lui permit à la fin de juin
d'aller occuper le secteur du Reichakerkopf.
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