Mézériat
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LONGERON
Jean Marie Benoit
Ses origines
Jean Marie LONGERON est né à Mézériat à Bayard le 17/03/1888.
Son père Claude Marie avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née FROMONT avait 24 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie LONGERON mesurait 1.67 m; il avait les cheveux et les yeux
châtain.
Sa vie avant la guerre
Recensement Mézériat 1891 - Les Dalles -
Recensement Mézériat 1896 - Les Dalles -
Recensement Mézériat 1906 - Les Dalles -
- Marie François Eugène né à Mézériat le 1/02/1884; marié à Bourg en
Bresse le 26/10/1912 avec Marie Mélanie Marguerite MICHON; décédé le
9/09/1913 à Bourg en Bresse.
- Marie Georgette née à Mézériat le 8/09/1898; mariée à Mézériat le
26/07/1928 avec Louis Félix CHANEL; décédée à Péronnas le 10/08/1974.
- Victorine Jeanne Florentine née à Mézériat le 12/07/1901; mariée à
Caluire le 24/11/1923 avec Camille Valery GUICHON; décédée à Bourg en
Bresse le 23/08/1951.
Au moment du conseil de révision Jean Marie LONGERON exerçait le métier
de cultivateur.
Il est engagé volontaire pour 3 ans le 20/03/1906 à la mairie de Bourg
au titre du 157e régiment d'infanterie.
Il est nommé caporal le 1/01/1908.
Il est libéré le 25/09/1908.
En 1911 il réside à Lyon au 79 rue Sully puis en 1914 au 57 rue Vauban
(3e).
Jean Marie LONGERON se marie à Lyon 6e le 23/02/1911 avec Marie
Joséphine BRUNET née le 28/01/1891 à Chaveyriat.
La guerre
Jean Marie LONGERON est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 414e RI le 2/03/1915.
Il est tué le 23/10/1915 à Souchez (Pas de Calais).
Son nom figure sur l'Anneau
de la Mémoire.
Son nom figure sur le monument aux morts de Quintenas (Ardèche) où Marie
Joséphine BRUNET s'est remariée; elle est inhumée dans cette commune.
Extrait historique du 414e RI
C'est dans les premiers jours de mars 1915 (du 3 au 6) que se
rassemblent dans la région de Montluel les éléments destinés à former le
régiment. Ces éléments sont composés, pour les 3/5 d'hommes de la classe
1915 et pour les 2/5 d'hommes de retour du front, provenant des
Compagnies formées dans les Dépôts des régiments des 7e , 14e et 21e
Régions (52e , 75e , 140e , 157e , 22e , 30e , 97e , 99e , 17e , 23e ,
133e et 158e ). Ils sont groupés d'abord sous les ordres du colonel
LANCE puis les premiers jours d'avril ils forment le 414e R.I. sous les
ordres du lieutenant-colonel CRETIN. Le régiment, dès lors constitué,
est transporté par voie ferrée dans la région de Corbie et, pour
s'aguerrir, il occupe un secteur calme (celui de Foucaucourt). Il y
stationne 15 jours. Retiré de ce secteur, il est remis à l'instruction
dans la région de Caix-Cayeux, jusqu'au mois de juin. Il relève dans le
secteur de Lihons, un régiment de la 27e D.I. En août, le régiment
occupe un nouveau secteur, celui de Cappy, calme, mais cependant plus
agité que les deux précédents. Là il fait connaissance pour la première
fois avec la guerre de mines et avec les crapouillots boches.
Le 20 septembre, le régiment est relevé par les Anglais et transporté
par voie ferrée à Villers Bretonneux. Il doit participer aux attaques de
septembre, en Artois. Pendant deux mois il résiste sur place dans des
conditions épouvantables, sur le terrain bouleversé du Plateau de
Lorette et de la vallée
de la Souchez, mer de
boue gluante où de nombreux cadavres s'enlisaient. Il n'est pas de jour
où le régiment n'ait à repousser de sérieuses attaques boches. Ce n'est
que le 20 novembre qu'il quitte ce champ de bataille. Il avait eu
l'honneur de recevoir, pour sa belle conduite, les félicitations du
général D'URBAL qui en embrassant un poilu disait : Je voudrais ainsi
embrasser tous les poilus du beau 414e R.I.
Extrait des pertes du régiment. |