Mézériat
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ROUX Marie François Alexandre


Ses origines

Alexandre ROUX est né le 15/09/1882 à Saint Genis sur Menthon au hameau de Manthène.
Son père François Alexandre avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née PEULET avait 18 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alexandre ROUX mesurait 1.67 m; il avait les cheveux brun et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Genis sur Menthon 1896 - Menthène -


Recensement Saint Genis sur Menthon 1896 - Le Pin -

 - Marie Valentine Alexandrine née à Saint Genis sur Menthon le 23/01/1890; mariée le 26/12/1892 à Saint Genis sur Menthon avec Marie Antoine VACHERESSE; décédée à Vonnas le 6/06/1970.
 - Jules Marie Emile né à Saint Genis sur Menthon le 26/04/1894; grièvement blessé à Urvillers par éclat d'obus le 29/09/1918 (énucléation oeil gauche, défiguration par cicatrice sous orbitaire droite); décédé le 8/01/1929 à Vonnas.


Recensement Saint Genis sur Menthon 1901 - Le Pin -

Au moment du conseil de révision Alexandre ROUX  exerçait le métier de boulanger à Saint Genis sur Menthon.
Il est incorporé à la 7e section de commis et ouvriers le 15/11/1903.
Il est nommé caporal le 25/01/1905, sergent le 1/10/1905.
Il est libéré le 18/09/1906 et s'installe à Mézériat.
Alexandre ROUX se marie le 21 décembre 1906 à Mézériat avec Louise Adélaïde CHATELET veuve de Pierre Antoine MONTFORT née à Neuville les Dames le 2/02/1875 (décédée à Paris le 9/11/1968).



Recensement Mézériat 1911 - Le bourg -


Liste électorale Mézériat 1914.

 

La guerre

Alexandre ROUX est mobilisé le 2/08/1914 à la 7e section des commis et ouvriers.
Il passe au 23e RI le 11/03/1916.
Il passe au 44e RI le 1/07/1916.
Il est cité à l'ordre de la 14e division le 23/10/1916 : "Excellent sergent il a pris une part active à l'enlèvement d'une forte tranchée dans la journée du 12/09/1916 et a été grièvement blessé le lendemain pendant qu'il donnait à sa section sous un bombardement violent un bel exemple de courage et de sang froid; blessé par éclat d'obus à la cuisse gauche le 13/09/1916 à Bouchavesnes".
Croix de guerre.

Extrait historique du 44e RI : Le 12 septembre, la 6e brigade de chasseurs, renforcée d'un bataillon du 133e régiment d'infanterie, attaque à 12 h.30, heure de l'attaque générale. D'un seul élan, les vagues d'assaut franchissent le talus abrupt de Bois-Marrières, malgré les abatis et les rafales de mitrailleuses qui les prennent de front et de flanc. Par une véritable escalade, elles arrivent à une tranchée sous bois fortement organisée dont les occupants, exténués, sont capturés en quelques minutes de combat. Une demi-heure après le départ pour l'attaque, fantassins et chasseurs, parvenus à la crête, aperçoivent le clocher et les maisons de Bouchavesnes, au fond de la vallée, devant eux. Le 2e bataillon, dont le chef, le commandant MAHIEU, a été tué en plein combat, est placé face au village et le 1e bataillon se prépare à attaquer.
A 17 h.45, ses vagues d'assaut font irruption du Bois-Marrières. Elles gagnent rapidement le ravin, malgré les barrages d'artillerie, et traversent la ligne des chasseurs qui ne peuvent se retenir d'applaudir devant une marche aussi bien exécutée. Entraînant avec elles un élément du 28e bataillon de chasseurs, elles atteignent la grande route de Péronne qui est enlevée en un clin d'oeil à la baïonnette, et se trouvent enfin face à la grande tranchée de Bouchavesnes pleine d'Allemands. Mais l'attaque a été si rapide que l'ennemi semble hésitant. Le commandant DE PÉLACOT, à la tête de son bataillon, lance ses hommes au cri de « En avant ! » et, en quelques instants, toute la tranchée est prise.
A 19 heures, les Français tiennent le cimetière et l'entrée du village. Le combat se poursuit alors de maison en maison et, malgré ses renforts, l'ennemi finit par succomber. A 19 h.30, Bouchavesnes est au 44e ; il lui donne 400 prisonniers, les seuls survivants de l'importante garnison qui défendait le village. En pleine nuit, le 3e bataillon bouscule et chasse les Allemands de la ferme du Bois-Labbé et s'enfonce comme un coin dans les positions adverses.
Le 13 septembre au matin, la conquête de Bouchavesnes est définitive ; quand, à 16 heures, après un bombardement formidable, les Allemands veulent cette fois contre-attaquer, ils subissent un lourd échec et nos baïonnettes les rejettent dans leurs tranchées de départ.


Il est proposé pour la réforme le 14/10/1918 pour raccourcissement de 4.5 cm du membre inférieur gauche (blessure de guerre).
Il décède le 28/10/1918 à Mézériat.