Mézériat
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BREVET François Joseph


Ses origines

François Joseph BREVET est né le 7/07/1891 à Chaveyriat aux Emonets.
Son père François avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Pauline née MORELLET avait 29 ans.
Ses parents se sont mariés à Chaveyriat le 19/05/1882.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François Joseph BREVET mesurait 1.78 m; il avait les cheveux châtain et les yeux jaune clair.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Vonnas 1901 - Bèzemème -

 - Marie Joséphine née à Chaveyriat le 24/06/1886; mariée le 30/06/1908 à Mézériat avec François Joseph Victor BOUVIER.
 - Marie Célestine née à Chaveyriat le 3/12/1892; mariée à Vonnas le 6/11/1912 avec Marius Clément MAZUIR; décédée à Vonnas le 23/02/1971.


Recensement Vonnas 1906 - Les Baluffiers -



Recensement Vonnas 1911 - Les Baluffiers -

Au moment du conseil de révision François Joseph BREVET exerçait le métier de cultivateur à Vonnas.
Il est incorporé le 9/10/1912 au 60e RI.


Liste électorale Mézériat 1914.


Recensement Mézériat 1921 - Les Plaines -
 

La guerre

François Joseph BREVET est cité à l'ordre de la brigade le 17/10/1915 : "Faisant partie d'un groupe de brancardiers est allé relever des blessés graves sous un feu d'artillerie le 29/09/1915. pris dans la gerbe d'un obus qui blessa grièvement l'un d'eux et cassa le brancard dans leurs mains; n'en continua^pas moins à relever les blessés avec un beau courage".
Il est blessé le 23/02/1916 au nord de Verdun "plaie à l'oeil gauche par éclats d'obus".
Il est proposé pour pension le 8/05/1916 et admis le 19/10/1916.
Il décède à l'hôpital d'Oyonnax le 28/09/1918.

Historique du 60e RI

dont extraits : Pendant la matinée du 23 février, le colonel reçoit un nouvel ordre. Cette fois, il faut attaquer et reprendre le bois des Caures. Le mouvement du 2e bataillon du 60e doit être soutenu par un fort parti du 365e qui occupe à gauche la ferme d'Anglemont. Le colonel donne aussitôt ses ordres. Au moment où notre attaque va partir, une violente canonnade ennemie se déclanche, accompagnée d'une fusillade effroyablement nourrie. L'Allemand attaque lui aussi, et nos vagues d'assaut doivent rester en place La 8e à gauche engage cependant un violent combat sous bois, elle fait d'abord 18 prisonniers, mais par la suite subit des pertes très fortes. Malheureusement le 365e , à gauche, est rejeté sur la ferme d'Anglemont, l'ennemi s'infiltre par le trou qui vient de se faire, encercle la 8e qui se maintient, mais la nuit venue est contrainte de déposer les armes. Maître de la totalité du bois des Caures, l'ennemi tente d'en sortir pour déborder le bois le Fays. La 5e , appelée en hâte à la rescousse, lui barre le passage. La 6e et la 7e se retranchent sur place et sur la route même. Une compagnie du 2e zouaves, 37e D. I., arrive en renfort et appuie la 5e . L'après-midi est marqué par un bombardement incessant qui multiplie les pertes. Le caporal ROY, de la 6e , a le bras arraché; malgré son horrible blessure, il garde tout son sang-froid et il trouve encore la force de crier, avant de mourir « Vive la France ! » La journée du 23 coûte au bataillon 21 tués et 102 blessés. La nuit venue, tout rentre dans le calme le plus complet. Le 2e bataillon se retranche à l'aide de tranchées et de fils de fer que l'on trouve sur place. Pendant toute cette même journée du 23, le 3e bataillon est resté sur ses emplacements de la veille, au ravin de la Cage, ignorant tout de la situation. Quant au bataillon DUFFET, il est dirigé, vers midi, sur Samogneux et y arrive vers 16 heures au prix d'un certain nombre de pertes. Le chef de bataillon et le sergent MULATIER, de la 1ère compagnie, se mettent à la recherche du colonel du 351e , au milieu des obus qui pleuvent littéralement et des moellons qui s'écroulent de partout. Quand ils l'ont retrouvé, ils reçoivent les instructions nécessaires pour attaquer Brabant le lendemain au matin. En attendant, le bataillon doit passer la nuit à Samogneux. Dans la soirée, les affaires prennent une tournure inattendue. Le 324e R. I. cède, et les Allemands parviennent jusqu'à la lisière nord de Samogneux. Bien plus, ils arrivent à l'écluse, située au sud-ouest du village.