Mézériat (Accueil) ALBAN Lucien |
BREVET François Joseph
François Joseph BREVET est né le 7/07/1891 à Chaveyriat aux Emonets.
Signalement
Sa vie avant la guerre
La guerre
dont extraits : Pendant la matinée du 23 février, le colonel
reçoit un nouvel ordre. Cette fois, il faut attaquer et reprendre le
bois des Caures. Le mouvement du 2e bataillon du 60e doit être soutenu
par un fort parti du 365e qui occupe à gauche la ferme d'Anglemont. Le
colonel donne aussitôt ses ordres. Au moment où notre attaque va partir,
une violente canonnade ennemie se déclanche, accompagnée d'une fusillade
effroyablement nourrie. L'Allemand attaque lui aussi, et nos vagues
d'assaut doivent rester en place La 8e à gauche engage cependant un
violent combat sous bois, elle fait d'abord 18 prisonniers, mais par la
suite subit des pertes très fortes. Malheureusement le 365e , à gauche,
est rejeté sur la ferme d'Anglemont, l'ennemi s'infiltre par le trou qui
vient de se faire, encercle la 8e qui se maintient, mais la nuit venue
est contrainte de déposer les armes. Maître de la totalité du bois des
Caures, l'ennemi tente d'en sortir pour déborder le bois le Fays. La 5e
, appelée en hâte à la rescousse, lui barre le passage. La 6e et la 7e
se retranchent sur place et sur la route même. Une compagnie du 2e
zouaves, 37e D. I., arrive en renfort et appuie la 5e . L'après-midi est
marqué par un bombardement incessant qui multiplie les pertes. Le
caporal ROY, de la 6e , a le bras arraché; malgré son horrible blessure,
il garde tout son sang-froid et il trouve encore la force de crier,
avant de mourir « Vive la France ! » La journée du 23 coûte au bataillon
21 tués et 102 blessés. La nuit venue, tout rentre dans le calme le plus
complet. Le 2e bataillon se retranche à l'aide de tranchées et de fils
de fer que l'on trouve sur place. Pendant toute cette même journée du
23, le 3e bataillon est resté sur ses emplacements de la veille, au
ravin de la Cage, ignorant tout de la situation. Quant au bataillon
DUFFET, il est dirigé, vers midi, sur Samogneux et y arrive vers 16
heures au prix d'un certain nombre de pertes. Le chef de bataillon et le
sergent MULATIER, de la 1ère compagnie, se mettent à la recherche du
colonel du 351e , au milieu des obus qui pleuvent littéralement et des
moellons qui s'écroulent de partout. Quand ils l'ont retrouvé, ils
reçoivent les instructions nécessaires pour attaquer Brabant le
lendemain au matin. En attendant, le bataillon doit passer la nuit à
Samogneux. Dans la soirée, les affaires prennent une tournure
inattendue. Le 324e R. I. cède, et les Allemands parviennent jusqu'à la
lisière nord de Samogneux. Bien plus, ils arrivent à l'écluse, située au
sud-ouest du village. |