PERRAT Pierre Aimé
Ses origines
Pierre Aimé PERRAT est né le 1/11/1891 à Mézériat au hameau de Bayard.
Son père Claude Marie avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Alexandrine née CORDIER avait 25 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre Aimé PERRAT mesurait 1.67 l; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Mézériat 1896 - Bayard -
Recensement Mézériat 1901 - Le bourg -
Recensement Vandeins 1906 - Chandée -
-
Marie Félicie 1888 - 1978.
- Marie Antoinette née à Mézériat le 7/02/1901; mariée à Mézériat le
22/08/1922 avec Lucien Jean Marie DEGLETAGNE.
- Jules né le 8/08/1904 à Mézériat; marié à Lyon 7e le 17/02/1934 avec
Marie Rosalie BERNARD; remarié à Caluire le 30/05/1964 avec Anna
Joséphine PIGNARD.
Recensement Vandeins 1911 - Marciat -
Au moment du conseil de révision Pierre Aimé PERRAT exerçait le métier
de cultivateur à Vandeins.
Il est incorporé au 24e régiment d'infanterie coloniale le 10/10/1912.
La guerre
Pierre Aimé PERRAT disparait le 10/09/1914 à Blaise sous Arzillières
(Marne).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
2/11/1920.
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Historique du 24e régiment d'infanterie coloniale. |
Dont extraits : Alors commence la longue et angoissante
retraite, - coupée d'arrêts brusques et de retours offensifs (combats de
Jaulnay, le 27 août, de Chatillon, le 31 août, de Bussy- le-Château, le
3 septembre) et qui amena le 5 septembre le régiment sur le canal de la
Marne. Après ces dix jours de marches interminables, marquées de trop
courts repos et de durs combats (le combat de Jaulnay, coûte au régiment
9 officiers et 550 hommes, le colonel BÉTHOUART est grièvement blessé le
31 août), une lassitude infinie se manifeste chez beaucoup ; chaque
étape, qui consacrait l'abandon à l'ennemi d'une large bande de
territoire, était un nouvel arrachement dans tous les cœurs. Aussi,
l'ordre de faire front et de reprendre l'offensive, fut accueilli avec
un soulagement indicible.
BATAILLE DE LA MARNE
Le 24me R. I. C., sous les ordres du commandant BOURDA,
installé à cheval sur le canal de la Marne au sud de Frignicourt
établissait la liaison entre le C. A. C et le 12e C., sa mission était
de tenir à tout prix sur les pentes Est du Mont Moret, point culminant
de la région et dont la possession était d'une importance extrême.
Du 6 au 10 septembre, le Mont Moret fut le théâtre de luttes acharnées ;
les Allemands lancèrent sur ce point de multiples assauts avec, des
effectifs toujours plus puissants, mais en vain. A toute attaque
heureuse des Allemands répondait bientôt une contre-attaque irrésistible
qui nous rendait à nouveau maîtres de ce sommet si disputé et d'ailleurs
rendu presque intenable par le tir des deux artilleries qui,
alternativement, le criblaient d'obus.
Après cinq jours de furieux combats, le Mont Moret, couvert de cadavres
français et allemands entremêlés, était encore en notre pouvoir et
bientôt la retraite allemande commençait.
Ce glorieux fait d'armes coûtait malheureusement très cher au régiment
qui perdait 8 officiers et 537 hommes. A la suite des nombreux combats
de cette période courte, mais si active, 1 Croix d'officier de la Légion
d'honneur, 2 croix de chevalier, 24 Médailles Militaires et 8 Citations
à l'Ordre de l'Armée étaient accordées au régiment.
Mont Moret |