Mézériat
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MARECHAL  Georges Jean Marie


Ses origines

Georges MARECHAL est né à Confrançon au hameau du Logis neuf le 8/06/1888.
Son père Claude Joseph Denis avait 37 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née BEREZIAT avait 28 ans.
Ses parents se sont mariés à Confrançon le 26/09/1877.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Georges MARECHAL mesurait 1.71 m; il avait les cheveux et les yeux brun

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Confrançon 1891 - Logis neuf - (Son père est décédé le 10/10/1889).

 - Marie Angélique Louise née le 31/03/1879.
 - Frédéric né le 6/04/1883.



Recensement Confrançon 1896 - Logis neuf -


Recensement Confrançon 1906 - La Croix de pierre -


Au moment du conseil de révision Georges MARECHAL exerçait le métier de cultivateur à Confrançon.
Il est incorporé au 23e RI le 7/10/1909.
Il est libéré le 24/09/1911.
Il s'installe à Mézériat au hameau de Montfalcon fin 1911 chez MANIGAND
Georges MARECHAL se marie à Mézériat le 29/11/1913 avec Marie Clotilde MILLIET demeurant et née à Mézériat le 15/12/1894.


Liste électorale Mézériat 1914.

Marie Clotilde MILLIET se remarie à Mézériat le 13/11/1919 avec Jean Marie Jules COPPET.


Recensement Mézériat 1921 - Les Curtalins -

Georges MARECHAL et Marie Clotilde MILLIET n'ont pas eu d'enfants.
 

La guerre

Georges MARECHAL est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il est tué le 20/12/1915 à l'Hartmannswillerkopf.


Extrait des pertes du 23e RI.

Historique du 23e RI

dont extraits :
Au premier rang des observatoires vosgiens disputés avec le plus d'acharnement figure le sommet du dernier contrefort des crêtes qui bordent au nord la vallée de la Thur. C'est l'Hartmannswillerkopf ou << Vieil Armand >>, hauteur boisée située à moins de 20 kilomètres de Mulhouse, dont les pentes s'abaissent rapidement sur Cernay et Soultz et d'où l'on jouit d'une vue merveilleuse sur toute la plaine de Haute-Alsace.
Accrochés de part et d'autre au flanc de la montagne, Français et Allemands ont livré des combats acharnés pour la possession intégrale du sommet. Le 23e y a participé à l'époque où ces combats avaient acquis leur maximum d'intensité et où la lutte était rendue le plus pénible par la rudesse de la saison (décembre 1915 - janvier 1916).
Dans la soirée du 16 décembre 1915, en effet, le Régiment est enlevé, en chemin de fer, à destination de Bussang ; il passe le col, le 17, et vient cantonner, le même jour, dans la haute vallée de la Thurr, pour prendre part à une attaque que la 66e Division prépare, pour le 21 décembre, sur le sommet même de l'Hartmannswillerkopf.
Le 20 décembre, le 1er bataillon (commandant Gardelle) monte en première ligne, entre le 15e bataillon de chasseurs, à droite, et le 152e R.I, à gauche ; le 21, à 3 h. 45 du matin, la C.H.R., les 2e et 3e bataillons quittent Saint-Amarin et viennent s'installer au Camp Renié, en réserve de Division.
La préparation de l'attaque débute le 21 décembre à 9h 20 ; les Allemands ripostent aussitôt par un tir d'artillerie concentré d'une violence inouïe.
Chargé d'assurer la liaison entre le 152e , qui doit attaquer sur la ligne Roche-Hellé, RocherWickle, et le 15e, B.C.P., qui a pour objectifs le Rehfelsen et le Faux-Silh, le bataillon Gardelle débouche, à 14h20, en même temps que ses voisins. Malgré l'intensité du tir des mitrailleuses ennemies, il enlève, d'un seul élan, le puissant système défensif qui lui fait face et gagne 600 mètres de terrain, capturant 125 prisonniers dont 5 officiers et 2 mitrailleuses.
Cette brillante opération (qui a valu au ter bataillon une citation a l'ordre de l'année) a été particulièrement meurtrière : presque tous les officiers des 1ere et 3e compagnies sont blessés ou tués ; le sous-lieutenant Bois, de la 3e compagnie, mortellement frappé d'une balle en pleine poitrine, tombe en s'écriant : “Je suis content, l'attaque va bien...Vive la France ! “.
Mais, en dépit de ces sacrifices, l'attaque enrayée sur d'autres parties du front n'a, pu atteindre tous ses objectifs ; il faut s'arrêter et s'organiser sur le terrain conquis. Le bataillon, aidé des bombardiers, s'y emploie activement et s'accroche solidement au terrain, repoussant victorieusement toutes les contre-attaques de l'ennemi.
En vue de compléter le succès obtenu dans la journée du 21 décembre, des ordres sont donnés dans la soirée pour amener en ligne tout le Régiment qui reçoit, pour le 22, la mission complexe d'étayer l'attaque et d’assurer la liaison sur les deux flancs du 152e, fortement en pointe à la suite de l'opération du 21.
C'est ainsi que, pendant la nuit du 21 au 22, et dans la matinée du 22, le 2e bataillon se met en mesure d'appuyer 1'attaque, sur le Relifelsen, du groupe constitué par le 1er bataillon et le 15e B.C.P., et que le 3e bataillon, en réserve de brigade, détache une compagnie pour rétablir la liaison, sur la gauche du 152e, entre ce dernier régiment et le 5e bataillon de chasseurs.



Hartmannswillerkopf